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Le « happy end » de Montpellier

  • Cobus Reinach et les Montpelliérains ont réussi à sauver leur saison. Une semaine après leur titre de champion d’Europe, les voilà officiellement maintenus en Top 14. Cobus Reinach et les Montpelliérains ont réussi à sauver leur saison. Une semaine après leur titre de champion d’Europe, les voilà officiellement maintenus en Top 14.
    Cobus Reinach et les Montpelliérains ont réussi à sauver leur saison. Une semaine après leur titre de champion d’Europe, les voilà officiellement maintenus en Top 14. Icon Sport - Icon Sport
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Avec cette dernière victoire acquise au forceps, le MHR a gagné son maintien. Le dénouement d’une saison à rebondissements, qui a marqué la naissance d’un groupe.

Ça y est, les Montpelliérains vont enfin pouvoir arrêter de se faire des cheveux blancs pour leur avenir en Top 14 ! Ils ont acquis leur maintien en venant à bout de coriaces Bayonnais. Et paradoxalement, les Cistes n’en ont jamais eu autant : « Ces cheveux décolorés, c’est l’idée de Johann Goosen à l’issue de la finale de Challenge Cup », éclairait le demi de mêlée Benoît Paillaugue après le match, qui précisait dans la foulée : « Ce n’était pas une provocation à l’endroit des Bayonnais, aucunement. On a vraiment voulu marquer le coup par rapport à la Coupe d’Europe, mais on était pas maintenus. J’espère qu’ils ne l’ont pas mal pris. » Qu’il se rassure, les Basques n’ont pas été offensés. Et au vrai, ils ont d’autres chats à fouetter.

Les Montpelliérains, eux, peuvent souffler. Enfin. Alors on demanda au pilier Enzo Forletta (l’une des révélations de cette saison montpelliéraine) de comparer la joie d’un titre européen à celle du maintien : « La Challenge Cup, ce fut une joie immense, extraordinaire. Pour ce maintien, l’émotion est grande également, mais c’est davantage un soulagement. On peut enfin se prendre dans les bras, se regarder dans les yeux et se dire que l’on a fait le job. » Pas de quoi gonfler le torse pour autant. Et le pilier de nuancer aussitôt : « Quand on fera le bilan, on se dira quand même que c’était le minimum à faire au vu de nos ambitions. » 

Un groupe s’est formé

Ce maintien, les Cistes se sont fait un point d’honneur à aller le chercher, sans attendre les résultats de autres : « On ne voulait pas connaître les scores des autres matchs. C’était hors de question », assurait Paillaugue. Donner un dernier coup de collier pour valider tous les efforts consentis par les joueurs, mais aussi par le staff : « Bravo à mes joueurs et à mon staff parce qu’ils n’ont pas eu un jour off depuis 20-25 jours », se félicitait le manager Philippe Saint-André, qui soulignait la solidarité d’un club tout entier : « Tout le club a été solidaire. Est-ce que le MHR est un vrai club de rugby ? C’est un vrai club de rugby avec des vraies valeurs. Je vous le garantis. Je suis fier des joueurs et de ce club. » Ce qui est sûr, c’est qu’un groupe s’est formé : « Notre plus grande victoire, c’est de ne pas s’être lâché, souriait Paillaugue. La saison se finit bien, mais on ne peut pas dire que c’est une bonne saison. Il manque quelque chose. Il y a longtemps, en tout cas, que je n’avais pas senti un groupe aussi uni, sain, un groupe dans lequel tout le monde va dans le même sens. » Parole de Ciste.

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