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Urios et son staff, la machine à qualifier

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Après avoir qualifié oyonnax et redressé castres pour le guider vers un nouveau titre national, christophe urios et son staff ont envoyé l’UBB vers ses premières phases finales de Top 14.

Si la réussite sportive peut parfois avoir des côtés aléatoires, il est une logique qui se vérifie quasiment à chaque fois : le travail finit toujours par payer. Il est d’ailleurs une valeur cardinale dans les tous les discours des managers qui réussissent dans ce Top 14, et revient régulièrement dans ceux de Christophe Urios qui vient de qualifier pour les phases finales de Top 14 les trois derniers clubs qu’il a dirigés : Oyonnax, Castres, et maintenant l’Union Bordeaux-Bègles. Bien sûr, tout le mérite ne peut lui revenir et le manager sait aussi s’entourer d’adjoints compétents et bosseurs comme lui.

Mais tout de même : avec ce trois sur trois, on peut dire que la méthode Urios fonctionne pas mal ! Surtout, on constate qu’à chaque fois qu’il prend les commandes d’une équipe, celle-ci monte progressivement en puissance au fil des saisons. Ce fut le cas à « Oyo », où il arriva en 2007. Après deux qualifications en demi-finales d’accession (2009 et 2010) suivies par deux saisons moyennes (huitième place), Urios et son staff trouvèrent la formule pour guider l’USO de l’époque au titre de champion de France de Pro D2 en 2013. Il assura le maintien du club l’année suivante en Top 14, et le fit passer de la douzième place à une sixième place qualificative lors de la saison 2014-2015, où ses Oyomen, rincés par une saison à rallonge, succombèrent d’un souffle à Ernest-Wallon face au Stade toulousain de Guy Novès.

L’UBB dans les traces du Castres de 2018 ?

L’année suivante, Urios fit ses bagages pour Castres avec ses adjoints Frédéric Charrier et Joe El Abd. Et rebelote, le CO s’est qualifié d’emblée, terminant à la sixième place. En 2016-2017, le triumviriat fit encore un peu mieux en terminant la saison à la cinquième place, avant de décrocher le Graal en 2018 : le Brennus au Stade de France face à Montpellier. Son seul regret porte sûrement sur cette dernière saison ratée avec le CO, et cette qualification qui lui échappa en 2019 à Toulon alors que le RCT n’avait plus rien à jouer. Il était temps pour le boss du Tarn de se lancer un nouveau défi avec l’UBB. Une équipe souvent bien placée, mais jamais qualifiée. Pas de miracle pour sa première année d’exercice, avec une septième place.

Mais l’année dernière, l’UBB a littéralement marché sur le championnat. À l’arrêt de la compétition en raison de la crise sanitaire, l’UBB était première. Après dix-sept journées, elle comptait treize victoires (dont six bonifiées), un match nul et trois défaites. Elle filait vers la qualification, voire plus. Mais ça, on ne le saura jamais. Fort heureusement, le staff a validé tout le travail abattu l’année dernière en décrochant cette saison une qualification qui échappait à l’UBB depuis dix ans et sa remontée en élite. Et à ceci, il faut ajouter une demi-finale de Champions Cup perdue contre Toulouse, futur vainqueur. On imagine qu’après tout ça, les Girondins ne veulent pas en rester là. Mais quoi qu’il arrive, on ne pourra plus leur enlever cette qualification…

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