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Toulouse - Usap, duel au sommet

  • Au vu de leur saison, les Toulousains sont favoris pour le bouclier.
    Au vu de leur saison, les Toulousains sont favoris pour le bouclier. - Vincent Duvivier
Publié le Mis à jour
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Les deux meilleures équipes de la saison vont s’affronter dans une finale incandescente, ô combien excitante et qui pourrait s’avérer bien plus incertaine qu’il n’y paraît.

La finale que tous les observateurs attendaient aura donc bel et bien lieu. Avec un seul revers chacun, Haut-Garonnais et Catalans n’ont laissé que des miettes à leurs opposants. Clermont, dominé sans discussion (35-8) par les Rouge et Noir à Malemort, et le Racing, battu par K.-O. (26-19) à Cournon-d’Auvergne par les Sang et Or, sont tombés sur des escouades taillées pour le titre suprême. Cela vaut surtout pour le Stade toulousain si on en croit Guillaume Vilaceca, l’ancien deuxième ligne, champion de France en 2009. Celui qui entraîne les espoirs usapistes depuis l’été 2018 avec David Marty cultive lui aussi cette posture du Petit Poucet "confronté à des grosses écuries, qui disposent de centres de formation dernier cri et avec des moyens de recrutement supérieurs aux nôtres".

"Que l’on soit en finale, ce n’était pas écrit, au contraire de Toulouse que beaucoup voient champion. Ils ont une main et quatre doigts sur le planchot", n’hésite pas à dire l’ancien capitaine des Sang et Or, conscient de l’adversité qui attend l’Usap. "C’est sûr qu’en face, on a le grand Toulouse. Ils retrouvent une grosse génération. De mémoire, ça fait longtemps que je ne les avais pas vus aussi bons en jeunes. Si on regarde la moyenne des points inscrits, ils ont marché sur tout le monde. En fait, ils vont jouer pour ne pas perdre un titre qui leur est promis…"

Cela ne veut pas dire que Perpignan, qui a de sérieux arguments, dont un fort état d’esprit et une solidarité défensive à toute épreuve, va débarquer la tête baissée à Béziers. "Nous n’y allons pas défaitistes, nous sommes prêts à rivaliser et à faire valoir nos arguments", prévient Vilaceca. Sur une pelouse où l’Usap avait été sacrée en 2017 en finale face à Castres (18-6) avec les Deghmache, Walcker, Séguy, Lucas, il y a fort à parier que les Montagne, Taofifenua (Killian), Jeune-Joly, Plana (Baptiste) et leurs coéquipiers voudront relever l’immense défi qui les attend et donner le maximum.

L’abnégation catalane

Du côté de Toulouse, justement, le troisième ligne Thomas Hébert - rétabli de sa blessure à une épaule - et les siens se sont préparés à un match de ferrailleurs. "À Perpignan, il y a de grosses qualités individuelles avec des éléments perforateurs et ils savent très bien jouer ensemble. Ce n’est pas juste une équipe athlétique mais ils ont une vision", analyse Alan-Basson Zondagh, le Sud-Africain en charge des ateliers de technique individuelle et du jeu des trois-quarts stadistes, travaille de concert avec Virgile Lacombe et Louis-Benoît Madaule. À la recherche d’un nouveau titre dans la catégorie, après celui de 2003 - obtenu contre Clermont - et six ans après la défaite face au Racing, Toulouse se présentera quasiment au grand complet, avec ses meilleurs éléments, les Cramont, Brennan (Joshua), Ntamack (Théo), Idjellidaine, Germain, Retière, Delibes, Renda ou encore Épée "Nous avons décidé avec le staff des pros de donner le plus de chance aux espoirs pour cette finale. Il ne manque plus que la cerise sur le gâteau ", conclut Zondagh.

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