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Yoann Boulanger : « On marque l’histoire et on s’en souviendra »

Par Julien Plazanet
  • Bourg-en-Bresse : Yoann Boulanger « On marque l’histoire et on s’en souviendra »
    Bourg-en-Bresse : Yoann Boulanger « On marque l’histoire et on s’en souviendra » MO - Julien Plazanet
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L’US Bressane s’est imposée (26-16) ce samedi en finale face au RC Narbonne, au stade Pierre-Rajon de Bourgoin-Jallieu, et soulève le premier bouclier de ce nouveau championnat. Une immense joie pour les joueurs de l’Ain, et pour son entraineur Yoann Boulanger.

Si la montée en PRO D2 avait déjà été acquise le week-end dernier face à Albi, soulever un Bouclier permet maintenant de finir cette saison en apothéose !

Yoann Boulanger : C’est vrai… On est très soulagé parce que l’on avait envie de bien finir. Il y avait beaucoup de joueurs qui arrêtaient, et qui étaient déjà là en 2013 pour le titre de Fédérale 1. Pour tous ces mecs, on avait envie de bien finir. Et aussi pour notre public, nos familles, nos proches, nos enfants. On avait vraiment envie de leur donner toutes ces émotions. Je crois que l’on a réussi et on est très heureux.

Comment avez-vous préparé cette finale ? Car on imagine qu’il y a dû y avoir quelques festivités après la demi-finale gagnée…

Y.B. : Pas simple, mais on a un groupe qui aime bien faire la fête et qui sait aussi se remobiliser au bon moment. On l’a vu sur ce match, il y a eu des moments où l’on a manqué de lucidité et de maitrise. Je pense que c’était lié à la fraicheur physique et mentale. On l’a préparé comme on le pouvait mais c’était la même chose pour Narbonne. On a su trouver les ressources en seconde période et à la fin du match pour ne pas lâcher et c’est vraiment la force première de notre équipe, de ce groupe.

 

Sur le match à proprement dit, alors que le score est seulement de 19 à 16 en votre faveur à l’heure de jeu, qu’est-ce qui fait véritablement la différence ?

Y.B. : On a été beaucoup indiscipliné et l’on a donné beaucoup de points. En seconde période, on a eu cette envie de prendre plus le jeu à notre compte et de provoquer un peu les choses. On le savait. On s’est dit à la mi-temps que l’on n’aurait rien sans faire des efforts et sans provoquer. Ce n’est pas l’arbitre qui allait nous donner le match, ni l’adversaire. On s’est mis à vouloir faire notre rugby, à vouloir être entreprenant, à vouloir être engagé comme d’habitude et cela a marché.


Vous aviez aussi faire tourner un peu votre équipe, ajoutant quelques joueurs peut être frustrés de ne pas avoir pu participer à la demi-finale.
Y.B. : On a un super groupe ! Beaucoup de joueurs ont participé et c’était difficile de faire des choix la semaine dernière. Et c’était encore plus difficile cette semaine. Tous les joueurs qui sont rentrés ce week-end ont répondu présent. Ce n’était pas simple pour eux. En termes d’émotions, ils auraient pu manquer de maitrise et au contraire, ils ont joué leur jeu et leur rugby. Franchement, c’est plutôt à leur honneur car ce n’était pas une situation très simple pour eux…

\ud83c\udfc6 Le Bouclier de #Nationale soulevé par l’@USBPA_Rugby !#USBPARCN pic.twitter.com/sXyTNd5P7o

— Julien Plazanet \ud83d\udcdd\ud83c\udf99\ud83d\udcf8\ud83c\udfa5 (@JulienPlazanet) June 5, 2021

 

Depuis le bord du terrain, l’émotion est-elle plus forte quand on valide une montée ou bien quand on soulève un bouclier de Champion de France ?

Y.B. : C’est différent. On était vraiment soulagé la semaine dernière car il y avait beaucoup de pression par rapport à l’enjeu. Là, c’est la cerise sur le gâteau. On marque un petit peu l’histoire et on s’en souviendra. Le dernier bouclier, c’était il y a huit ans, en 2013. C’est exceptionnel de pouvoir en soulever un autre si peu de temps après. Ce n’est pas permis à tous les joueurs et à tous les entraineurs. Il faut que l’on savoure car c’est quelque chose de marquant et d’exceptionnel.

 

On a le sentiment, une fois de plus, que ce travail a pour objectif de placer le club au niveau où il doit être, au niveau où il veut se stabiliser ?

Y.B. : C’est ce que l’on souhaitait, pouvoir monter et essayer de se maintenir. On s’était préparé à cela il y a deux ans, mais quand on est descendu avec 60 points au compteur, on savait aussi qu’il en manquait encore un petit peu. On n’était pas assez prêt sur notre jeu, sur notre effectif aussi. On a donc essayé de travailler pour être encore un petit peu plus fort. Je crois que cela se voit avec notre état d’esprit, notre engagement, par cette volonté, et cette envie de partager. C’est grâce à tout cela que l’USBPA arrivera à se maintenir en PRO D2.

 

Qu’est-ce qui vous rend justement confiant ?
Y.B. : C’est le fait d’avoir un groupe très responsable, qui prend les choses en mains, et qui s’engage totalement. Je crois que l’on a un groupe qui découvrait la PRO D2 il y a deux ans et qui est maintenant bien plus expérimenté, qui a bien plus de vécu collectif. On sent une plus grosse cohésion qu’il y a deux ans et c’est pour cela que l’on est un peu plus confiant. Mais rien n’est acquis, rien n’est donné et il faudra que le groupe, que l’USBPA s’engage très fort pour aller chercher ce gros challenge.

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