Racing 92 : le pire des tirages ?

Par Rugbyrama
  • Kurtley Beale (Racing 92).
    Kurtley Beale (Racing 92). Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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On jurerait que laurent travers aurait préféré un tout autre tirage que celui qui leur est proposé. à bien des égards, le derby francilien s’annonce brûlant...

Au sujet de ce quart de finale, il y a ce que dit Gonzalo Quesada, le manager parisien : « Il faudra élever le curseur de notre jeu de 25 ou 30 niveaux pour arriver à celui du Racing. » Et puis il y a le reste : d’abord, et même s’il sera toujours moins sulfureux qu’un Biarritz - Bayonne ou un Narbonne - Perpignan, ce match reste un derby et par essence, une rencontre déraisonnable et ne ressemblant à aucune autre ; ensuite, parce que le Stade français réussit plutôt bien sur la pelouse ultra-rapide de Paris-La Défense-Arena, en atteste sa dernière victoire (35-29), implacable et logique, survenue il y a un peu plus d’un mois ; enfin, parce que le Racing 92 aurait eu, face à Clermont par exemple, un avantage psychologique dont il sera dépourvu ce weekend, contre des soldats roses certes en reconstruction, mais suffisamment sérieux en conquête directe et en défense pour poser des problèmes aux finalistes de la Coupe d’Europe 2019-2020.

En mêlée fermée, un secteur de jeu où les Franciliens ont parfois éprouvé des difficultés ces dernières semaines, le Stade français semble plutôt serein : à droite, Paul Alo-Emile n’a aucun équivalent dans le championnat de France quand à gauche, l’ancien Racingman Vasil Kakovin connaît indéniablement une seconde jeunesse du côté de la Porte d’Auteuil et, week-end après weekend, remue de la viande en mêlée. L’essentiel est ailleurs, vous dîtes ? Disons que si les Racingmen parviennent à rivaliser dans le combat d’avants avec les soldats roses, la plus belle ligne de trois-quarts de l’Hexagone devrait pouvoir mettre à mort la bête parisienne.

Depuis que Kurtley Beale a pris une nouvelle épaisseur dans le vestiaire, depuis que Gaël Fickou et Virimi Vakatawa sont associés au centre de l’attaque du Racing, les gonzes de Laurent Travers et Mike Prendergast ont évidemment un petit quelque chose des « galactiques » madrilènes, époque Figo-Zidane-Beckham, s’entend ici. Malgré tout, le système défensif des Parisiens, construit autour de Jonathan Danty et Waisea Nayacalevu, pourrait être le grain de sable pouvant faire dérailler la belle machine du Racing. Le sentez-vous approcher, le souffle du derby ?

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