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Biarritz : La maire joue l’apaisement avec Aldigé

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    La maire joue l’apaisement avec Aldigé
Publié le Mis à jour
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Alors que la fracture était publique entre la mairie de Biarritz et les dirigeants du BO sur le dossier du projet Aguilera, Maider Arostéguy a ouvert la porte à de nouvelles discussions.

Depuis de longs mois, la mairie de Biarritz et le président du BOPB Jean-Baptiste Aldigé apparaissaient en guerre ouverte au sujet du projet Aguilera. «Le 15 février, j’ai reçu une lettre me disant qu’on annulait ce projet, que le rugby à Biarritz faisait partie du passé - certes glorieux - mais pas de son avenir, confiait Aldigé dans nos colonnes lundi. Depuis, je n’ai pas eu de nouvelle.» Une fracture entre les deux parties qui avait conduit à l’éventualité d’une délocalisation du club à Lille. Quelques jours après la victoire en match d’accession contre Bayonne, qui acte le retour du BOPB dans l’élite, la maire Maider Arostéguy est revenu dessus dans un entretien publié sur Rugbyrama.fr mercredi, pointant notamment l’attitude du président biarrot : «Des tensions sont apparues, en effet, comme avec à peu près tous les acteurs de la région. […] La communication du président n’est pas traditionnelle. Parfois, elle est extrêmement directe et violente.»

Concernant le projet en lui-même, pour le nouveau stade et le plateau qui entoure Aguilera, elle a aussi tenu à préciser : «Nous n’étions pas d’accord sur l’équilibre financier entre la part apportée par le privé et celle apportée par le public. Je souhaitais que le club professionnel, privé, apporte davantage dans le projet qu’il ne proposait, pour se rapprocher du modèle bayonnais, par exemple. Avec le BOPB, nous étions sur un équilibre tout à fait inégal. La ville mettait presque 90 % et le club 10 %. Même si nous ne sommes pas d’accord avec Jean-Baptiste Aldigé sur ces chiffres-là, il n’empêche qu’il y avait un gros déséquilibre entre l’apport privé-public.»

«On va trouver un terrain d’entente»

Reste que, dans le même entretien, Maider Arostéguy a tendu la main à son interlocuteur : «Pendant la campagne et après mon élection, j’ai toujours dit que je respecterai mon engagement et que le projet Aguilera se ferait. Il faut se mettre autour d’une table et négocier. Déjà, le centre de formation va se faire, comme nous nous y étions engagés. Cela représente tout de même 8 millions d’euros. Pour le reste, il faut trouver un terrain d’entente sur un équilibre financier avec la famille Gave […] En tout cas, ma porte est ouverte.»

Surtout que le succès dans le derby basque, auquel a assisté la maire aux côtés de Jean-Baptiste Aldigé, a apaisé les choses. «Ce match a été une formidable opportunité de se côtoyer dans un grand respect et une très grande courtoisie, avec une perspective de dialogue qui me paraît très enthousiasmante pour l’avenir, confirme-t-elle. Nous avons eu l’occasion d’échanger, pendant le match, avec Louis-Vincent Gave et aussi le président Aldigé. Aujourd’hui, je suis disposée à ce qu’on se rencontre et ça va se faire. J’espère qu’on va trouver un terrain d’entente.» Affaire à suivre.

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