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Danny Care fait de la résistance

Par Simon Valzer
  • Danny Care est actuellement dans une forme olympique.
    Danny Care est actuellement dans une forme olympique. Icon Sport
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À 34 ans, le demi de mêlée des Harlequins réalise une saison sublime. Au point de susciter la méfiance de Pat Lam, manager de Bristol que les Quins affronteront en demi-finale.

Danny Care est inoxydable. à 34 ans, l’emblématique demi de mêlée des Quins (84 sélections avec le XV de la Rose) est dans une forme étincelante. Au point que de l’autre côté de la Manche, de nombreuses voix se sont élevées pour réclamer sa convocation avec les Lions britanniques et irlandais en vue de la tournée en Afrique du Sud. Warren Gatland n’aura finalement pas cédé au charme du centurion des Harlequins. Qu’importe. Danny Care a déjà inscrit 12 essais cette saison et a donc fortement contribué à l’attaque la plus prolifique du championnat anglais : avec 32 points marqués en moyenne par match et 89 essais, les Harlequins font peur à l’ensemble du Premiership.

Lam : "Grâce à lui que Smith a tant progressé"

Alors, même s’ils ont terminé la phase régulière avec quatorze points d’avance sur les Quins et les ont battus à deux reprises cette saison, les Bristol Bears se méfient de leurs futurs adversaires. Et Pat Lam, le manager, tout particulièrement de Danny Care : "Ils sont en feu. Ils jouent bien, de façon fluide, il n’y a jamais d’accroc. Et Danny Care apporte l’expérience dont cette équipe a besoin. à mon sens, il effectue la meilleure saison de sa carrière."

Et selon le boss des Bears, son influence est contagieuse : "Je pense que c’est grâce à Danny que Marcus Smith (le jeune ouvreur de 21 ans des Quins, N.D.L.R.) a tant progressé ces deux dernières années. Je me souviens qu’il jouait déjà à 18 ou 19 ans et l’on voyait déjà son potentiel. Aujourd’hui, il possède la maturité et une palette technique complète. Il conduit le jeu de son équipe aux côtés des autres leaders de jeu. Et puis, cela se voit aussi sur le numéro 8, Alex Dombrandt, qui a franchi un cap depuis l’année dernière. Au total, les Harlequins possèdent une très belle épine dorsale. Et Danny fait plaisir à voir : comme ses coéquipiers, ils ont l’air de s’éclater dans leur rugby et c’est bon pour l’image de notre sport."

Sauf que ce week-end, il ne sera pas uniquement question de plaisir. Il faudra valider une place en finale, contre le vainqueur de l’autre demi-finale, Exeter - Sale. Pour cette rencontre, les Chiefs d’Exeter ne pourront compter sur leur deux deuxième ligne Dave Ewers et Sam Skinner, suspendus quatre semaines pour des plaquages dangereux commis la semaine dernière contre... Sale. 

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