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Enfin une finale pour « Juju » ?

Par Rugbyrama
  • Julien Marchand (Toulousain). Julien Marchand (Toulousain).
    Julien Marchand (Toulousain).
Publié le Mis à jour
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Revenu de suspension, le talonneur international affrontera l’UBB pour la troisième fois consécutive. Un rendez-vous forcément particulier pour le capitaine du Stade, que ses partenaires voudront fatalement emmener en finale après ses deux derniers rendez-vous manqués…

On n’est évidemment pas dans la confidence des plus intimes secrets de vestiaire qui nourrissent le Stade toulousain, en cette semaine de préparation de demi-finale. Mais il faudrait être un bien piètre amateur de rugby pour ne pas comprendre qu’un homme en sera plus que les autres au cœur, à savoir le talonneur Julien Marchand. Parce que l’international tricolore sera le capitaine de ses troupes, bien sûr. Mais surtout parce qu’on imagine facilement que ses soldats voudront plus que tout lui offrir une finale, lui qui a raté sur blessure puis sur suspension les deux derniers titres de son équipe…

Le destin s’est d’ailleurs chargé de lui adresser un de ces clins d’œil dont il a le secret, en faisant croiser une troisième fois consécutive la route de l’UBB à Julien Marchand. C’est en effet face à l’équipe de Christophe Urios qu’il commit l’irréparable en demi-finale de Champions Cup, en plaquant beaucoup trop haut Romain Buros aux yeux des juges des bonnes mœurs Brian O’Driscoll et Sam Warburton, éminents influenceurs de la commission de discipline. Contre l’UBB encore que Marchand effectua un retour dont on imagine facilement qu’il l’a laissé sur sa faim, au vu des difficultés connues en conquête par le Stade toulousain lors de la 26e journée. Et contre l’UBB enfin qu’il cherchera à écrire son destin, en franchissant enfin la dernière marche qui le sépare d’être acteur d’une finale…
 

Ciblé par les déblayages girondins ?

Laver cette offense ? Ce sera évidemment là l’un des moteurs de ses coéquipiers rouge et noir qui, de l’aveu de leur manager Ugo Mola, « n’oublieront jamais le regard de Julien Marchand à leur départ pour Twickenham », lui qui fut contraint d’assister au triomphe européen de ses copains depuis son canapé en raison de la limitation absurde imposée par l’EPCR aux délégations de chaque club. Un sentiment d’injustice tout sauf malvenu au moment de remobiliser les esprits et d’aiguiser les appétits dans la quête d’un doublé… Mais également un écueil dangereux, susceptible de faire basculer dans l’excès d’émotion. Soit un fil d’équilibriste sur lequel Ugo Mola et son capitaine devront danser dans les dernières 48 heures, pour préparer leurs hommes à la furia de la bande de Christophe Urios. Un combat de titans pour lequel Toulouse aura nécessairement besoin des gros bras de son capitaine pour faire la loi dans les zones de ruck, mais surtout d’insuffler à ses partenaires le supplément d’âme susceptible de faire pencher la balance autour de l’heure de jeu, lorsqu’il s’agira de prendre le dessus dans le bras de fer imposé depuis soixante minutes…

On se souvient à ce titre que dans tous les matchs livrés face à l’UBB cette saison, Julien Marchand s’est à chaque fois avéré décisif dans les succès des siens, notamment de par sa remarquable activité dans le jeu au sol. La « masterclass » délivrée en demi-finale de Champions Cup, qui le vit annihiler plusieurs temps forts girondins près de sa ligne d’en-but, est ainsi d’autant plus restée dans les mémoires des Unionistes que ceux-ci en ont encore subi les foudres voilà deux semaines en championnat. De quoi inciter Christophe Urios, parmi toutes les pistes lancées pour enfin faire chuter Toulouse, à bâtir un plan anti-Marchand dans le jeu au sol, en demandant aux troisième ligne Woki et Petti de ne pas laisser le moindre centimètre au talonneur du XV de France pour se placer dans les rucks ? Cela relève pour tout dire de l’évidence et constituera une des clés du match, assurément…

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