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Un homme dans le match : Tolofua, l'homme de fer

  • Tolofua, l'homme de fer.
    Tolofua, l'homme de fer. Midi Olympique. - Patrick Derewiany.
Publié le Mis à jour
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Aligné au poste de numéro 8 pour pallier la montée de Kaino en deuxième ligne, le Nordiste du Stade n'a pas manqué son retour sur ses terres, en jouant un rôle essentiel dans le succès des siens.

On aurait bien sûr pu en faire une nouvelle fois des caisses au sujet d’Antoine Dupont, l’homme-orchestre qui prit toutes les affaires en main après la sortie de Romain Ntamack. De François Cros, papa poule d’un pack de jeunots pour assurer une fin de match étouffante. Ou même de Thomas Ramos, qui alterna le frois jusqu’au très chaud, avec 19 points dont l’essai de la gagne. Mais pour une fois, on choisira un autre homme… Parce que ce samedi, les difficultés du Stade en deuxième ligne avaient évidemment eu un effet collatéral : celui de poser la question du dépositaire du numéro 8, après la « promotion » de Jerome Kaino dans la cage.

En effet, au vu des récentes performances d’Antoine Miquel, le staff toulousain avait de très bonnes raisons de faire confiance à l’ancien agenais. Et pourtant, c’est bien à Selevasion Tolofua qu’il fut confié d’occuper le couloir de la troisième ligne. Un petit pari, à l’évidence, qui plus est face l’alignement bordelais. Reste que l’exploit réalisé en finale de Champions Cup par le natif de Marcq-en-Baroeul sur l’essai de Mallia traînait forcément dans l’esprit d’Ugo Mola au moment de trancher dans sa composition d’équipe. Et le moins que l’on puisse dire est que l’international tricolore n’a pas déçu son manager pour son grand retour sur ses terres nordistes…

D’abord parce que c’est lui qui, sur l’essai de Ntamack, eut la présence d’esprit de profiter du règlement sur coup de pied contré pour se saisir du ballon au nez et à la barbe des Unionistes pour jouer parfaitement le deux contre un avec son ouvreur, auteur d’un essai imparable. Mais surtout parce que, dans le combat, c’est bien Tolofua qui donna le ton, avec une activité une nouvelle fois débordante dans le jeu au sol, dont un ballon crucial contesté sous ses poteaux juste après le retour des vestiaires, annihilant un énorme temps fort girondin.

 

10 courses, 4 défenseurs battus

Mieux, dans le registre défensif, c’est bien le numéro huit toulousain qui joua un rôle essentiel, les Stadistes ayant fait le choix de défendre sans relayeur sur les touches girondines. Conscients de la force de pénétration de Rémi Lamerat, les Toulousains avaient ainsi fait le pari de dépêcher leur numéro huit épauler romain Ntamack à son intérieur, pour priver l’UBB de possibilités d’avancée dans une de leurs zones préférentielles. Résultat ? Tolofua se dépensa sans compter, marquant les Girondins au fer rouge sans le ballon autant qu’avec, ainsi qu’en témoignent ses 10 ballons portés pour 4 défenseurs battus. Une partie haut de gamme donc, d’autant plus méritoire derrière un cinq de devant battu en puissance pure, notamment en mêlée fermée.

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