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Lézignan : dix ans après

Par Didier Navarre
  • Le dernier titre de Lézignan remontait à 2011. La joie fut donc intense au coup de sifflet final. Le dernier titre de Lézignan remontait à 2011. La joie fut donc intense au coup de sifflet final.
    Le dernier titre de Lézignan remontait à 2011. La joie fut donc intense au coup de sifflet final. Valentine Chapuis
Publié le Mis à jour
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À l’issue d’une finale très indécise et plaisante, Lézignan a décroché le huitième titre de son histoire. Un bouclier qui n’était plus revenu dans les Corbières depuis 2011. 

Hier après-midi, au stade Ernest-Wallon, Lézignan a fait un pied de nez à la logique. Comme lors de la précédente édition, le premier de la phase de classement n’a pas été champion de France. Le titre 2021 est revenu au deuxième de la phase qualificative. Lézignan a été ainsi sacré pour la huitième fois de son histoire. Après 1961, 1963, 1978, 2008, 2009, 2010, 2011, il faudra désormais ajouter une ligne supplémentaire au palmarès. Lézignan a été sacré et n’a pas vraiment volé son titre.

Dans ce derby audois, très équilibré, la formation des Corbières a été beaucoup plus cohérente dans ses schémas offensifs, plus réaliste et plus disciplinée lors du second acte. En première période, les deux formations ont particulièrement fait honneur à leur statut de numéro un et numéro deux national.

« La victoire d’un collectif »

Lézignan a vite pris la mesure de cette finale, deux minutes après le coup d’envoi en envoyant derrière la ligne son centre, Jacob Gagan (4-0). Le ton était ainsi donné. Jusqu’à la 40e minute, Carcassonnais et Lézignanais ont évolué sur un rythme soutenu, échevelé et endiablé. Par deux fois, l’ASC s’est offert la faveur du tableau à la 10e minute (6-4) et à six minutes de la pause (12-8).

Mais peu avant la mi-temps, Carcassonne a payé un lourd tribut à une faute de son pilier fidjien, Jowasa Drodrolagi à hauteur de ses 20 mètres, Lézignan bonifiant ainsi sa chaîne de tenus par une réalisation en bout de ligne par son ailier, Benjamin Tort (12-12 à la pause). Si le rythme a baissé à la reprise, Lézignan a trouvé la solution par son buteur Rémy Marginet. En souffrance en première période, le demi de mêlée lézignanais, auteur d’une double pénalité (44e et 49e), a offert l’avantage à sa formation (16-12).

Dans les cinq dernières minutes, la défense du futur champion a parfaitement maîtrisé son sujet. Carcassonne et son demi de mêlée Alexis Albérola ont allumé des mèches mais le pétard était mouillé. Les Lézignanais pouvaient légitimement laisser éclater leur joie. « C’est la victoire d’un collectif, d’un groupe soudé. En seconde période, on doit notre victoire grâce à une parfaite organisation défensive », déclarait l’heureux capitaine, Joan Guasch.

La joie lézignanaise tranchait forcément avec la déception jaune et noire. « Nous sommes en souffrance en seconde mi-temps et la sortie sur blessure à la reprise de Walid Bouregba nous a été sacrément préjudiciable », déclarait le président carcassonnais, Francis Camel. Un président qui devra attendre un petit peu avant de voir son équipe aller chercher son douzième sacre.

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