Demi-finales : toit, toit, mon toit

  • Toit, toit, mon toit
    Toit, toit, mon toit Midi Olympique / Patrick Derewiany
Publié le Mis à jour
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Au cours des Facebook live réalisés par les envoyés spéciaux du Midol à Lille, avant chacune des demi-finales, un quart des questions a dû porter sur le sujet. À vrai dire, ce fut même le « running gag » du week-end : alors, le toit du stade Pierre-Mauroy serait-il couvert ? Les sons de cloche n’ont fait qu’évoluer pendant trois jours, si bien que cela a fini par virer à la mauvaise blague. Vendredi matin, l’infirmation arrivait selon laquelle le toit serait ouvert pour la première demie entre La Rochelle et le Racing. Allez, pourquoi pas… Sauf que, quelques heures plus tard, lorsqu’une terrible averse s’est abattue sur la cité nordiste, cela ne faisait plus marrer grand monde. D’autant plus que les locaux nous annonçaient « un avis de tempête ». Allons bon, il ne manquerait plus que ça : choisir un stade potentiellement couvert pour se retrouver sous le déluge ! Avouez qu’expliquer cela au grand public, malgré les bonnes raisons ou volontés du monde, relève de la prouesse. 

Ce n’était qu’un début : dans le même temps, le bruit circulait que le toit serait de toute façon ouvert le lendemain pour la deuxième demie entre Toulouse et Bordeaux-Bègles, au nom de l’équité entre les quatre équipes. Comme si la météo, changeante d’un jour à l’autre, en avait quelque chose à faire de l’équité… Résultat, on vous le donne dans le mille : les vingt dernières minutes se sont disputées vendredi soir sous une pluie battante. Pas la meilleure des images. Heureusement, le score était quasiment acté et les polémiques donc évitées… Ce qui n’empêchait pas les gens de s’interroger sur ce choix. On a nous parlé d’une trop forte humidité quand le toit est fermé, d’une pelouse neuve trop fragile, d’un ballon trop glissant. Soit. 
N’empêche, ce fut le grand chamboulement samedi matin, pour balayer tous les arguments avancés la veille : on ferme pour Toulouse-Bordeaux-Bègles. Pas besoin de tourner au ridicule. C’était la décision la plus sage. Il faut la féliciter, même si tout le monde aurait franchement pu s’épargner tout ce ramdam autour d’un débat qui n’en valait vraiment pas la peine…

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