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Guy Armitage, frère de…

Par Didier Navarre
  • Après un transfert avorté à Ottawa, Guy Armitage a posé ses valises dans la ville rose. Après un transfert avorté à Ottawa, Guy Armitage a posé ses valises dans la ville rose.
    Après un transfert avorté à Ottawa, Guy Armitage a posé ses valises dans la ville rose. Photo Frédéric Speziale
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Le cadet de la Fratrie Armitage a disputé à Sheffield son premier match avec le Toulouse olympique. Une première titularisation conclue par un essai.

Dans la famille Armitage, on demande l’aîné de 37 ans, Delon, inoubliable arrière du XV de la Rose à 26 reprises et vainqueur de la H Cup avec Toulon en 2013. Ensuite, Steffon, le cadet, triple champion d’Europe (2013, 2014, 2015) avec le RCT et buteur au pied d’or à Aguilera, le 12 juin, lors du barrage d’accession en Top 14 entre Biarritz et Bayonne. La liste n’est pas close. Dans la fratrie Armitage, il y a aussi le benjamin, Guy, qui va prochainement souffler ses trente bougies. Delon, Steffon et Guy ont un point commun : la passion ovale. Le plus jeune de la fratrie n’a pas le même palmarès que ses deux illustres frangins. Il a tout de même connu la joie de la sélection nationale, au centre de l’attaque, avec les moins de 20 ans anglais, lors du Mondial italien de 2011.

Mais en 2019, Guy Armitagea décidé de ramer à contre-courant. Tenté par une expérience treiziste, il a répondu favorablement aux sollicitations des Broncos de Londres (Super League). Sa première expérience au sein de la plus exigeante compétition continentale s’est soldée par sept feuilles de match, dont une mémorable victoire au cœur du mois d’août à Gilbert-Brutus face aux Dragons catalans (17-4). "C’est un très bon souvenir d’autant que c’était mon premier match en Super League. Normalement, je ne devais pas jouer. Or, un joueur avait perdu son passeport et je me suis retrouvé dans le groupe des dix-sept. J’ai joué vingt-cinq minutes", fait remarquer l’intéressé dans un français sans le moindre accent.

Près d’un an sans jouer

Celui qui connaît le mieux Guy Armitage, c’est le talonneur toulousain, Eloi Pélissier, ancien joueur des Broncos et qui a été témoin de ses débuts dans le monde treiziste. "Quand il est arrivé à l’entraînement, nous avons été étonnés par son gabarit. Il avoisine les deux mètres et pèse plus de cent kilos. Son gabarit est exceptionnel ainsi que ses qualités techniques. Il est rapide, adroit. En défense c’est un mur. Sur le plan humain, il est d’une gentillesse extraordinaire et d’une grande discrétion." En 2020, l’Anglais pensait vraiment donner un peu plus de relief à sa carrière treiziste. Mais voilà que la covid a mis un terme à ses ambitions sportives, n’ayant pu rejoindre la franchise canadienne d’Ottawa (League One) qui l’avait recruté.

En mars, le Toulouse olympique, en quête de joueurs pour épaissir son banc, lui a alors proposé un an de contrat. Guy Armitage n’hésite pas une seule seconde alors que Romans-Valence (Nationale) avait bien l’intention de l’enrôler. Dimanche, face à Sheffield, après un an sans jouer, il a ainsi renoué victorieusement avec la compétition. Pour son premier match avec la tunique du TO, il a inscrit son premier essai et a la ferme intention de ne pas en rester là.

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