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Matthias Haddad : « Beaucoup d’émotions »

Par Yanis GUILLOU
  • Le troisième ligne Matthias Haddad-Victor est revenu avec émotion sur la fin de son aventure avec les Bleuets.
    Le troisième ligne Matthias Haddad-Victor est revenu avec émotion sur la fin de son aventure avec les Bleuets. Icon Sport - Icon Sport
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Le troisième ligne Matthias Haddad-Victor est revenu avec émotion sur la fin de son aventure avec les Bleuets.

Êtes-vous heureux de finir sur une bonne note ?

Forcément très heureux et très fier du groupe. On fait le Tournoi quasiment parfait, mis à part cette deuxième mi-temps contre l’Angleterre. On finit deuxième en gagnant tous nos autres matchs avec plus ou moins de mal. Fier d’avoir montré une belle image de la France.

La victoire adoucit-elle un Tournoi mouvementé ?

Ça valide tous les efforts qu’on a faits durant ce mois et demi de rassemblement. Je ne pensais pas que ça serait d’aussi bonne qualité avec la fatigue de la saison et tous les obstacles qu’on a pu avoir avec ce contexte très particulier. Je ne tirerai que du positif de ce 6 Nations, malgré la déconvenue.

La défaite anglaise trotte-t-elle encore dans votre tête ?

Forcément, quand on est compétiteur, on veut gagner et représenter au mieux notre pays. C’est embêtant, parce qu’on tenait vraiment le match et on n’a vraiment pas eu cette sensation d’avoir été en dessous des Anglais. C’était sur le premier match et au vu de notre préparation en amont, c’était un peu un « one shot ».

C’est-à-dire ?

C’était un peu comme les Barbarians si je peux dire. On se retrouve cinq jours avant le Tournoi, on fait trois entraînements à haute intensité et on part au pays de Galles. En plus de ça, c’était vraiment particulier comme contexte, on a eu le confinement à l’hôtel. Mais on ne va pas se mettre à ressasser le passé, ça rend encore plus beau l’état d’esprit du groupe, de ne rien lâcher pour ce maillot.

Personnellement, c’est la fin de votre aventure en moins de 20…

Ça marque un coup d’arrêt après toutes ces années où j’ai eu la chance de porter le Coq. C’est un privilège et j’en suis vraiment reconnaissant. C’est avec beaucoup d’émotions que je quitte le navire, mais je serai leur premier supporter.

Maintenant, ce sera le XV de France…

On ne sait jamais de quoi l’avenir est fait, on m’a éduqué comme ça. Je travaille pour pouvoir de nouveau le porter mais je reste réaliste. L’avenir appartient à l’avenir et je ferai d’abord mon petit chemin en club. C’est une petite source de motivation supplémentaire de me dire que je vais devoir cravacher pour représenter mon pays. Ça reste dans un coin de ma tête parce que j’ai vécu des choses uniques avec ce maillot.

Avec Paul Mallez, vous étiez les deux rescapés du championnat du monde…

Ça fait quelque chose de faire ce dernier match avec Paulo, avec qui j’ai tout vécu durant cinq années. On a vécu ce titre mondial et il y a plein de choses qui nous relient. Je pense aussi à mon ami, Josh Brennan, avec qui j’ai commencé les équipes de France. On a tissé des liens très forts et c’est aussi peut-être ce qui a fait basculer certains matchs en notre faveur. J’espère les retrouver plus tard sur un terrain.

Avez-vous confiance en laissant cette équipe entre les mains de Nolann Le Garrec ?

Ah oui ! Nono, c’est quelque chose aussi, je le connais depuis tout petit. Je suis très confiant pour l’année prochaine, quand je vois aussi les 2003 avec Émilien Gailleton, Baptiste Jauneau et Louis Bielle-Biarrey, avec qui j’ai une relation particulière, je ne suis vraiment pas inquiet.

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