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Premières saveurs olympiques

Par Simon VALZER
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Publié le Mis à jour
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Partie de Marcoussis samedi dernier, l’équipe de france à VII féminines est arrivée au Japon où elle a pris ses quartiers à Fujiyoshida, au pied du Mont Fuji, comme le XV de France lors du dernier Mondial.

Ça y est, elles y sont ! Les joueuses de l’équipe de France à VII féminine ont posé le pied sur Tokyo, où elles disputeront dans moins de deux semaines les jeux Olympiques. Conditions sanitaires oblige, les Bleues sont parties bien en avance puisqu’elles n’entameront la compétition que le jeudi 29 juillet prochain, où elles affronteront les Fidji et le Brésil, avant de se mesurer le lendemain au Canada. La suite, c’est la compétition qui la dictera…

Gymnase chauffé et ballons glissants

Nos Bleues sont donc arrivées dimanche dernier, en fin de journée à l’aéroport de Tokyo Haneda. Après quatre bonnes heures de contrôles sanitaires et administratifs, elles ont ensuite pris la route de Fujiyoshida, la ville située au pied du Mont Fuji et où l’équipe de France avait établi son premier camp de base durant la dernière Coupe du monde : « C’est la troisième fois que nous venons ici, nous avions d’ailleurs joué les éclaireurs pour le XV de France », rappelle David Courteix, joint par nos soins. Les Tricolores connaissent donc bien l’endroit, ainsi que ses pièges. Comme le climat : connu (et redouté) pour être terriblement humide et chaud, avec plus de 80 % de taux d’humidité : « Nous avons repris doucement l’entraînement mardi, et nous allons progressivement monter en intensité », explique Courteix.

Premières saveurs olympiques
Premières saveurs olympiques Icon Sport - Icon Sport

Rien n’est laissé au hasard : comme il fait beaucoup moins chaud à Fujiyoshida qu’à Tokyo, le staff a organisé mercredi une première séance de passes dans un gymnase chauffé avec des ballons trempés dans de l’eau savonneuse : « à la Eddie Jones ! lance le sélectionneur, afin de recréer les conditions dans lesquelles nous serons à Tokyo. D’ailleurs, nous allons nous y rendre dès vendredi pour y faire deux entraînements à conditions réelles avec intensité, contact, et exposition à la chaleur. »

Pour autant, les joueuses de France VII ne devraient pas être déstabilisées par la chaleur étouffante du Japon. Pourquoi ? Parce qu’elles s’y sont habituées au cours des dernières semaines grâce à un formidable outil que possède la FFR : la salle environnementale du CNR. Une pièce de 80m2 où peuvent être modulés la chaleur, le taux d’humidité et le niveau d’oxygène et où l’on trouve tous les instruments de torture nécessaires : assault-bikes, tapis de course incurvés, watt-bikes, ski-ergs, rameurs, sacs de frappe, tapis de judo.

Isolées mais heureuses

Vous l’aurez compris, le staff de France VII féminines n’a rien laissé au hasard. Alors peu importe si les restrictions liées au contexte sanitaire sont un peu rudes : « Tous les matins, nous sommes testés et devons remplir un formulaire sur une application Covid. Nos déplacements sont tracés via nos téléphones qui ne doivent jamais être éteints. Deux étages de l’hôtel nous sont réservés : un pour les chambres et l’autre pour la salle de vie et la restauration. Mais franchement, on n’est pas à plaindre. Nous avons de l’espace, on est dans d’excellentes conditions. La contrainte est là, mais on vit avec. On aimerait profiter de la nature alentour, mais on est venu pour les jeux Olympiques, et pas pour faire du tourisme. Cela fait cinq ans que l’on attend ça. » Le décor est posé.

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