Bruno Soirfeck, président du Chaumont Volley-Ball 52 : « Le sport de haut niveau a des valeurs certaines »

Par Rugbyrama
  • Bruno Soirfeck, président du Chaumont Volley-Ball 52.
    Bruno Soirfeck, président du Chaumont Volley-Ball 52.
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Pourquoi votre club peut-il être considéré comme un club de Meneurs ? Qu’est-ce qui le rend à la fois unique et innovant ?

C'est un projet en cours depuis dix ans, avec un vrai ancrage territorial et qui monte en puissance. On a pris un outil dans un « état A » pour l'amener dans un « état X ou Y » voire « Z ». Cela a pris du temps mais notre ambition a toujours été celle de donner au territoire, du sport professionnel et tout ce que cela engendre autour. On a gravi les étapes en même temps que les divisions. Nous construisons le club avec l'exigence d'une entreprise, tout en tenant compte de la partie bénévoles, des élus... Dans une semaine, nous allons intégrer un bel écrin. Et en tant que président de la commission de promotion à la Ligue National de Volley-ball, je mène de front une campagne globale de développement du volley-ball par sa visibilité.

En quoi votre club est un acteur essentiel sur les plans économique, social et sociétal au sein de votre territoire ?

Etant dans le Grand Est, dans un département de 70 000 habitants et une ville de 20 000 habitants, il est assez peu probable que du sport de haut niveau existe. Mais celui-ci a des valeurs certaines, dans une époque où beaucoup s'interrogent sur les questions de valeurs et d'éducation. J'ai toujours eu la conscience et la conviction qu'il fallait maintenir ces éléments-là. Le Chaumont Volley-Ball 52 est un acteur essentiel de notre territoire. Notre ancrage est dans les écoles, nous avons des conventions avec ces dernières notamment celles de la deuxième chance, avec les CFA et les partenaires locaux qui s'inspirent de nous et inversement. À l'Épiphanie, les boulangers font des fèves à l'effigie du club. Notre notoriété intrinsèque à Chaumont est unique par rapport aux autres clubs. Grâce au volley-ball, et malgré l'absence d'université ici, les antennes d'écoles supérieures vont ouvrir des sections sport. Le bout de l'entonnoir est souvent le CVB.

Comment souhaitez-vous faire grandir votre club dans le futur ? Quelle est votre vision d’avenir ?

En premier lieu, il faut perdurer dans le résultat sportif et performer au haut niveau. Pour la notoriété, dans le sport collectif il faut briller sur les scènes nationale et même internationale. En cinq ans, le CVB a disputé cinq finales toutes compétitions confondues. C'est aussi devenir une société du sport et non plus une association ainsi que vouloir un centre de formation et avoir des activités de type fondation. On doit grandir et avoir plus de titres qu'avant mais surtout dans la durée. C'est notre vocation.

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