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Enzo Hervé : « Il faut que je sois plus décisif, plus dangereux »

  • Le demi d'ouverture briviste Enzo Hervé affiche ses ambitions, au moment où les Corréziens retrouvent le chemin de l'entraînement. Le demi d'ouverture briviste Enzo Hervé affiche ses ambitions, au moment où les Corréziens retrouvent le chemin de l'entraînement.
    Le demi d'ouverture briviste Enzo Hervé affiche ses ambitions, au moment où les Corréziens retrouvent le chemin de l'entraînement. Photos Diarmid Courrèges - Photos Diarmid Courrèges
Publié le Mis à jour
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À 22 ans, le demi d’ouverture entend poursuivre sur la lancée de sa bonne saison passée. Pour aider son équipe à faire aussi bien, voire mieux.

Quel est votre ressenti depuis la reprise ?
Les vacances sont passées vite. J’ai été mis un peu de côté au début car je m’étais blessé sur l’avant-dernier match. La blessure a été moins grave que prévu, il y avait la crainte que les ligaments soient touchés. Plus de peur que de mal, finalement. Je suis revenu progressivement. On a d’entrée pu voir que la préparation allait être dure. Il y a beaucoup plus d’exigence que l’an passé, c’est ce qu’il nous faut pour progresser et faire grandir cette jeune équipe.

Quel goût vous laisse le dernier exercice en bouche ?
Jusqu’à ce que tout le monde attrape le Covid, l’équipe réalisait quand même une belle saison. On est satisfait. Mais on n’a pas su être assez matures sur certains moments clés. Ça a été irrégulier sur la durée. Après un bon début de saison, il y a eu un passage à vide d’octobre à début décembre. L’équipe a su rester solidaire. C’est là où nous avons été forts. On s’est resserré pour arracher des succès importants. Ce sont des signes qui montrent que ce groupe est soudé. Il va falloir être plus constant à l’avenir. On a surtout été sur la réaction.

Personnellement, quel bilan retirez-vous ?
Ça a été une belle saison pour moi. J’ai bien enchaîné. C’était dans la progression voulue par le staff. Depuis le Pro D2, Jeremy et Jean-Baptiste m’ont fait jouer progressivement, sans trop m’exposer, pour me faire travailler sur les points que je devais améliorer. J’ai réussi à m’affirmer au poste de numéro 10. Après, il y a beaucoup de choses à travailler. Un ouvreur doit être le meneur du collectif et faire gagner les matchs difficiles. Il faut que je sois encore plus décisif, peut-être être plus dangereux pour l’équipe adverse. La saison passée, j’ai aussi soulagé Thomas (Laranjeira, N.D.L.R.) sur le jeu au pied alors que je n’avais jamais trop buté en professionnel.

Vous serez désormais plus attendu. Comment appréhendez-vous ce statut ?
Je ne suis pas encore à mon meilleur niveau. Il faut toujours se fixer de nouveaux objectifs. Je veux montrer que je peux être le numéro 1 et je veux faire gagner des matchs à mon équipe. Il me faudra trouver un juste milieu pour progresser : savoir quand attaquer la ligne, ce que je préfère, quand trier les ballons, quand prendre la profondeur…

Aviez-vous le secret espoir de partir en tournée vu la rotation d’effectif ?
J’ai eu zéro contact… Même si l’on a une grosse génération de 10 et que Ntamack et Jalibert n’étaient pas retenus, il n’en restait pas non plus des masses. J’étais blessé depuis le match de Castres, c’était donc compromis pour moi. Mais bien sûr que j’ai jeté un coup d’œil. J’étais même un peu… Pas déçu. Mais en tant que compétiteur, on espère. Avec tous les changements, on ne sait jamais, on se dit qu’on peut être parmi les mecs testés. De toute manière, j’étais blessé.

Est-ce un objectif à l’avenir ?
C’est un rêve de jouer pour son pays et ça restera dans un coin de ma tête. On ne sait pas ce qui peut arriver aux autres. Je vais travailler très dur pour arriver au meilleur de mon niveau. Après, ce sera le choix des sélectionneurs.

Collectivement, qu’ambitionnez-vous ?
Il sera primordial d’emmagasiner des points rapidement car tout le monde a bien recruté et certaines grosses équipes qui ne se sont pas qualifiées vont être revanchardes. Si l’on fait aussi bien, ce sera déjà une saison réussie. Après, notre groupe est jeune, il va vouloir viser toujours plus haut. Il faudra voir où l’on en est en décembre pour voir ce que l’on peut atteindre. Sinon, on restera sur l’objectif du maintien. Rester dans le Top 14, c’est déjà une performance. 

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