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Saga Castres : la structuration se poursuit

  • Julien Dumora et les Castrais ont repris le chemin de l’entraînement le 12 juillet dernier, avec comme objectif de faire mieux que la saison passée… C’est-à-dire accrocher les phases finales.
    Julien Dumora et les Castrais ont repris le chemin de l’entraînement le 12 juillet dernier, avec comme objectif de faire mieux que la saison passée… C’est-à-dire accrocher les phases finales. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Les Tarnais ont retrouvé les terrains, le 12 juillet, pour préparer une saison qui s’annonce passionnante avec deux beaux tableaux à défendre : le Top 14 et la « grande » coupe d’Europe.

C’est avec le sourire et beaucoup d’envie que l’effectif du Castres olympique s’est retrouvé, lundi 12 juillet, sur la vaste plaine du Levézou pour entrer de plain-pied dans cette nouvelle saison millésime 2021-2022. Un effectif au quasi-complet, seulement amputé des quatre internationaux français (Gaëtan Barlot, Wilfrid Hounkpatin, Florent Vanverberghe et Quentin Walcker), de Vilimoni Botitu (qui participera au tournoi de rugby à VII avec les Fidji aux jeux Olympiques) et de Ben Botica, toujours en congés après avoir terminé la dernière mouture du Top 14 plus tardivement (demi-finaliste avec l’UBB). Enfin, la recrue australienne, Nick Champion de Crespigny, devrait débarquer dans les prochains jours à Castres, ce dernier étant toujours en attente de son visa.

Les joueurs vont commencer par trois semaines de préparation physique intense. S’ensuivra une semaine de régénération avant d’enchaîner sur un mois de travail « rugby » qui sera validé par un stage à Saint-Lary puis deux matchs amicaux : le 20 août face à Montauban dans le cadre du désormais traditionnel hommage à Ibou Diarra, puis le 27 août face à Montpellier à l’occasion du Challenge Vaquerin. Tout cela conduira joyeusement l’équipe castraise vers le 4 septembre et la réception de Pau, qui marquera le début du Top 14 et des hostilités.

Si Pierre-Henry Broncan réserve l’annonce des objectifs que le club fixera à ses joueurs pour le stage à Saint-Lary, on peut se douter que ce compétiteur dans l’âme cherchera à faire mieux que l’an passé, où le club tarnais a échoué à la septième place, à un point seulement de la qualification pour la phase finale, après avoir réussi à être la meilleure équipe de la deuxième partie de saison en termes de points pris au classement.

Pour y parvenir, pas de révolution de palais, mais un effectif relativement stable, avec onze départs au total mais seulement deux impactant le XV titulaire ayant terminé la saison dernière (Anthony Jelonch et Ma’ama Vaipulu). Pour compenser le départ de ces joueurs importants, le club a officialisé douze recrues. Un recrutement qui se veut intelligent, puisque le CO a réussi la quadrature du cercle en renforçant de nombreux postes tout en diminuant sa masse salariale. D’un point de vue sportif, qui dit stabilité dit gain de temps et efficacité : le projet de jeu, bien qu’évolutif est déjà en place et ce sera aux recrues de s’adapter.

Le CO s’adapte aux exigences

En interne aussi, sans faire de bruit, le Castres olympique poursuit patiemment son travail de construction. Pour s’adapter aux exigences toujours plus grandes du rugby moderne, le club étoffe son effectif en intégrant les jeunes du centre de formation à la préparation de la saison. Pierre-Henry Broncan et ses hommes pourront compter sur un vivier d’environ soixante joueurs en tout. C’est une des raisons pour lesquelles, sous l’impulsion de « PHB », le club tarnais a choisi d’élargir son staff technique (« il faut du monde pour encadrer tous ces jeunes gens ! »). Ainsi, Pierre-Henry Broncan (manager), Joe Worsley (défense) et David Darricarrère (trois-quarts) sont rejoints par deux légendes de la maison. L’ancien troisième ligne Yannick Caballero devient entraîneur des avants en charge de la touche tandis que l’ancien pilier Karena Wihongi s’occupera de la mêlée. Dans la même veine, Rodrigo Capo Ortega sera quant à lui intégré au staff des espoirs. Le CO cède ainsi à la « mode » des encadrements à l’anglo-saxonne, devenus la norme en Top 14 aussi, où quasiment chaque « skill » a son technicien dédié.

Au vrai, en ce mois de juillet, une des seules préoccupations des techniciens du CO est de réussir à bien gérer cette intersaison de tous les dangers, bien loin des standards que « PHB » a pu connaître en Angleterre où il « avait des coupures de trois mois ». Là, après une saison très éprouvante et avec quatre internationaux français jouant au sein du cinq de devant indisponible pour la première journée de championnat, trois tournois de rugby à VII imposés par la Ligue au mois d’août où chaque club devra intégrer des professionnels (InExtenso SuperSevens) et dix matchs de Top 14 à enchaîner, il faudra jouer serré ! Le CO, barragiste en décembre 2020, est en effet bien placé pour savoir à quel point le début de championnat est important…

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