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Bilan joueurs - le capitaine : Jelonch, un guide convaincant

  • Anthony Jelonch a convaincu dans son rôle de capitaine lors de la tournée d'été en Australie
    Anthony Jelonch a convaincu dans son rôle de capitaine lors de la tournée d'été en Australie Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Promu capitaine en raison de plusieurs absences, Anthony Jelonch s’est montré à la hauteur du poste. Une bonne surprise, pour un joueur qui ne tient habituellement pas ce rôle en club.

Cette décision avait été une petite surprise à l’annonce du groupe : Anthony Jelonch, 24 ans et seulement 6 sélections avec les Bleus, allait être le capitaine des Bleus. Une nomination surprise qui s’expliquait par de nombreuses absences, comme celle du capitaine Charles Ollivon, de Baptiste Serin ou de Gaël Fickou. Dans un entretien paru dans ces colonnes, le sélectionneur Fabien Galthié avait justifié son choix ainsi : « Ce choix s’est fait à l’unanimité, au sein du staff. Anthony Jelonch a réalisé une fin de saison incroyable avec Castres. Il fut aussi très performant avec nous, que ce soit en Coupe d’Automne ou pendant le Tournoi des 6 Nations. Jelonch, c’est un joueur de devoir, bon sur l’homme, fort balle en mains : plus les matchs sont difficiles et meilleur il est. Honneur à Anthony Jelonch, notre capitaine ! » Et quand on posa la question à Pierre-Henry Broncan, son entraîneur à Castres, ce dernier avoua aussi sa demi-surprise : « Je crois que cette nomination a surpris beaucoup de ses coéquipiers à Castres, qui le connaissent encore mieux que moi. C’est vrai qu’Anthony n’est pas un expressif. Il est plutôt introverti, même s’il passe très bien dans le groupe à Castres. Mais il est certain que ce n’est pas un très grand communicant. » Certes, on a connu des capitaines tricolores avec davantage de gouaille. Mais est-ce bien là le plus important ? Broncan rappelle : « Quand tu sors d’un match où tu viens de faire 19 plaquages, tu peux t’exprimer devant les autres. Ce n’est pas une question d’âge ou d’expérience du haut niveau. » Les paroles du technicien castrais étaient justes. Ils les avaient prononcées avant le deuxième test, qui était celui de la confirmation pour Jelonch dans ce nouveau rôle. Et comment s’en est-il sorti ? Très bien. Impeccable dans son devoir d’exemplarité, Jelonch a montré la voie du combat au XV de France en plaquant à tour de bras (23 interventions) et en redynamisant sans relâche les ballons lents. À ce sujet, Broncan disait : « Anthony fait des matchs exemplaires dans l’engagement, notamment au niveau des collisions. C’est là où il s’exprime pleinement. Plus c’est dur, plus il répond présent. Les autres joueurs ont beaucoup de respect par rapport à ça. En respectant le joueur, on respecte l’homme et aujourd’hui, on respecte le capitaine de la tournée. » En clair, Anthony Jelonch continue son développement initié en club, dans l’ombre des grands comme Rodrigo Capo-Ortega, qui fut son capitaine toutes ces années : « Suite au changement de génération du paquet d’avants, Mathieu Babillot, Baptiste Delaporte et Anthony Jelonch ont repris le flambeau. « Antho » a compris qu’il n’était plus le joueur du centre de formation et qu’il devait avoir un rôle différent. » Avec le bleu de Castres comme avec le bleu de France.

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