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Les Springboks repartent au combat

  • Les « Français » des Springboks Handré Pollard (à gauche), Cheslin Kolbe (en haut) et Eben Etzebeth (en bas) se retrouvent pour la première fois depuis la finale de la Coupe du monde 2019 dans une équipe d’Afrique du Sud au complet pour défier les Lions britanniques et irlandais.
    Les « Français » des Springboks Handré Pollard (à gauche), Cheslin Kolbe (en haut) et Eben Etzebeth (en bas) se retrouvent pour la première fois depuis la finale de la Coupe du monde 2019 dans une équipe d’Afrique du Sud au complet pour défier les Lions britanniques et irlandais. Photos Icon Sport - Photos Icon Sport
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Les Springboks n’ont joué qu’un seul match depuis leur titre mondial décroché en 2019. Et ce avant d’affronter les Lions britanniques et Irlandais ce samedi (18 heures) au Cap. Un sacré défi qui attend les champions du monde de Siya Kolisi.

Ils s’étaient quittés après le titre mondial décroché en 2019 à Yokohama… Ils se sont retrouvés voilà un mois pour préparer la redoutable venue des Lions britanniques et irlandais. « Nous ne nous sommes pas vus depuis près de deux ans, donc il y a toujours une bonne ambiance lorsque nous nous réunissons en tant que Boks », déclarait le talonneur Malcolm Marx après leurs retrouvailles. « Évidemment, nous n’avons pas joué ensemble depuis la Coupe du monde, mais nos relations sur et en dehors du terrain sont très bonnes, reprenait ce mercredi le centre Damian De Allende. C’est super qu’il y ait encore de la cohésion dans l’équipe. Je pense que cela fait une énorme différence, mais cela nous permet aussi d’être nous-mêmes et de nous intégrer naturellement. » Car si la Covid a bouleversé le calendrier mondial, les Springboks en ont été les principales victimes. Les champions du monde ont dû annuler leurs tests-matchs en 2020 ainsi que le Rugby Championship, qui a finalement eu lieu en Australie. Pendant que Blacks, Wallabies et Pumas s’affrontaient, les Sud-Africains, eux, voyaient leur pays frappé de plein fouet par une nouvelle vague de contaminations…

Depuis leurs retrouvailles à la fin du mois de juin, rien n’a été simple non plus pour Jacques Nienaber et ses hommes. Le nouveau sélectionneur, nommé après le sacre mondial, a dû attendre plus d’un an et demi pour connaître enfin sa première sur le banc des Boks. C’était le 2 juillet dernier contre la Géorgie. Pour une large victoire 40 à 9 sans leur ligne de trois-quarts titulaires (Faf De Klerk, Damian De Allende, Lukhanyo Am, Makazole Mapimpi, Cheslin Kolbe, etc...). Un premier match qui a laissé des traces puisque douze membres des Springboks ont été par la suite testés positifs dont le sélectionneur en personne. Cinq jours plus tard, le verdict tombait via un communiqué de la fédération sud-africaine : « SA Rugby confirme que le deuxième test-match entre les Springboks et la Géorgie est annulé en raison de plusieurs contaminations au Covid-19 dans les deux camps ».

« Nous sommes un peu désavantagés, c’est une des réalités du Covid »

Depuis, la Covid a continué a traverser les rangs sud-africains n’épargnant pas le capitaine emblématique Siya Kolisi. Le troisième ligne, comme Makazole Mapimpi ou encore Bongi Mbonambi, n’ont pas rejoué depuis. La talonneur, titulaire samedi, revient sur les conditions de leur préparation. « J’étais isolé avec Siya… C’était assez difficile, car nous ne pouvions pas faire beaucoup de choses physiques. Nous avons eu des réunions Zoom et les coachs nous ont envoyé des clips vidéo. En rejoignant l’équipe lundi, nous devons montrer que nous sommes là, physiquement et mentalement. »

Tous les joueurs touchés ont dû s’isoler et subir plusieurs tests cardiaques et pulmonaires pour garantir leur participation. Cela rajouté au fait que les Boks n’ont pas plus de 80 minutes passés ensemble sur un terrain depuis le 2 novembre 2019… Pas la meilleure préparation avant d’affronter Alun-Wyn Jones et consorts, comme le rappelle Bongi Mbonambi: « Nous sommes un peu désavantagés en ce qui concerne le temps de jeu international de haut niveau. C’est une des réalités du Covid. »

Le sélectionneur Jacques Nienaber s’est voulu moins alarmiste et plus confiant ce mardi lors de l’annonce de l’équipe qui se dressera samedi (18 heures) au Cap devant les Lions. « Nous avons joué trois matchs au cours des dernières semaines, face à la Géorgie et avec l’Afrique du Sud « A »contre les Lions britanniques et irlandais et contre les Bulls. Les deux premiers matchs en particulier nous ont permis de régler quelques combinaisons de joueurs qui n’ont pas joué depuis la finale de la Coupe du monde. Le fait que la plupart de l’effectif ait participé au Mondial signifie qu’ils se connaissent bien, sur et en dehors du terrain, et en tant qu’entraîneurs, nous savons ce qu’ils ont à offrir après avoir travaillé ensemble pendant plusieurs années. » Sur ce qu’ils ont montré en deuxième mi-temps contre la Géorgie, et lors du match avec l’équipe «A» contre ces mêmes Lions, les Springboks ont prouvé qu’ils ne manquaient pas de ressources...

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