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XV de France : Quelle continuité pour les « Australiens » en novembre ?

  • Melvyn Jaminet (France) au contact face à Michael Hooper (Australie)
    Melvyn Jaminet (France) au contact face à Michael Hooper (Australie) Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Avec désormais 67 joueurs capés en 17 matchs de l’ère Galthié, c’est un groupe France encore enrichi par cette tournée en Australie qui se retrouvera en novembre, le staff pouvant désormais compter sur « quatre joueurs par poste » ne reste qu’à savoir dans quelle mesure la hiérarchie a été bousculée...

On les annonçait partants pour l’abattoir au bout du monde, avec 35 absents pour raisons diverses et variées et plus d’une moitié de leur groupe de 41 vierge de sélections. Les Bleus n’en sont pas moins revenus d’Australie après avoir réussi l’exploit de remplir de fierté tout un peuple, tout proches de remporter leur première série de tests au pays des Wallabies depuis 1972.

Une performance humaine et collective que le sélectionneur Fabien Galthié ne peut décemment pas balayer d’un revers de main, quand bien même celui-ci tient comme à la prunelle de ses yeux à la cohérence de ses choix ainsi qu’au maintien d’une certaine hiérarchie. De fait, s’il semble peu probable que les cadres volontairement laissés au repos avant le grand départ (Haouas, Willemse, Le Roux, Jalibert, Vakatawa,…) ainsi que les finalistes du Top 14 (Marchand, Baille, Atonio, Alldritt, Cros, Dupont, Ntamack) voient leur statut bousculé par la belle aventure aux antipodes, cela pourrait être moins vrai des joueurs qui ont déclaré forfait sur blessure (Ollivon, Serin, Fickou, voire Lucu) dont les « remplaçants » ont donné plus que satisfaction.

Galthié : « 90 % de notre groupe est identifié »

De quoi se poser ainsi une foule de questions quant à l’impact réel qui pourra être celui de cette tournée à moyen terme, et en particulier en vue des tests de novembre. On en veut pour preuve le capitanat d’Anthony Jelonch, que le staff pourrait être tenté de prolonger pour assurer une continuité avec la tournée, le cas d’Arthur Vincent qui a déjà en plusieurs occasions poussé Gaël Fickou à se décaler sur une aile, voire de Baptiste Couilloud qui pourrait griller la politesse à ses concurrents comme doublure de Dupont, entre autres exemples… De quoi fournir un sacré casse-tête en perspective pour Fabien Galthié qui pouvait légitimement se satisfaire d’avoir encore élargi son réservoir, au moment de tirer un bilan sous le prisme de ces 18 premiers mois de mandat.

« En 17 matchs, on a capé 67 joueurs. C’est au-delà de l’objectif que je m’étais fixé. Je voulais caper 50 joueurs, trois par poste. On est à quatre par poste. Avec 67 joueurs, le groupe n’est pas fermé mais on a identifié quasiment tous les potentiels, on a quasiment notre hiérarchie remplie. Notre équipe est aujourd’hui identifiée à 90 %. On nous appelait « le géant qui dort », ce n’est plus le cas. » Une satisfaction qui ne doit pas masquer la dernière réalité qui puisse encore fâcher : fort d’un potentiel que la planète rugby entière lui envie, ce XV de France doit désormais trouver la bonne alchimie entre ses hommes pour remporter des trophées. Et n’a plus que deux ans pour y parvenir...

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