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Nouvelle bascule pour les Bleues

Par Baptiste Barbat
  • Arrivées au Japon, Séraphine Okemba et les Bleues sont pleinement entrées dans la préparation des Jeux olympiques.
    Arrivées au Japon, Séraphine Okemba et les Bleues sont pleinement entrées dans la préparation des Jeux olympiques. Icon Sport - Icon Sport
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À seulement six jours de l’entrée dans leurs jeux Olympiques, les filles de France 7 poursuivent leur acclimatation avec des horaires très matinaux.

Réveil à 5 heures ce jeudi matin, pour l’équipe de France féminine de rugby à 7. Une petite épreuve qui peut sembler anodine pour un groupe qui habituellement bourlingue aux quatre coins du globe pour pratiquer sa discipline et qui a décuplé sa capacité d’adaptation avec la pandémie. Mais le staff en a fait un petit événement, une nouvelle bascule, un moment fort de leur processus olympique, à la hauteur de ce qu’a pu être la qualification (sans surprise) au TQO de Monaco le 20 juin dernier, l’arrivée au Japon samedi dernier, ou encore l’installation au village olympique qui se profile lundi. Ce réveil-là, c’est le même que celui qui sonnera jeudi prochain lors de leur entrée en matière. « Nous avons volontairement décidé de ne pas nous aligner sur les horaires très matinaux de la compétition, affirme l’entraîneur David Courteix. Tout simplement car il n’y a pas d’intérêt particulier, et ça aurait été contre-productif pour certaines. Dans notre sport où on enchaîne les gros efforts, la récupération et le sommeil sont primordiaux. Il fallait faire une fois ce test à blanc, car j’ai quelques grosses dormeuses dans l’équipe. »

Parmi celles-ci, on retrouve Camille Grassineau. Pour l’expérimentée demi de mêlée, le fractionné qui colle à la peau du 7, ça commence sous la douche. Une minute d’eau chaude, une minute d’eau froide, et on répète jusqu’à avoir les yeux bien en face des trous et ça fonctionne au vu de l’énergie qu’avait la joueuse lorsque nous l’avons contacté en visio, le mont Fuji en fond en guise de déco. « L’avantage c’est qu’ici à 6 heures il fait plein jour. C’était un bon avant-goût de ce qui nous attend, on a fait l’entraînement à l’heure du premier match et tout s’est bien passé. En ce moment tout s’enchaîne assez vite. Une fois qu’on sera au village olympique lundi, il ne nous restera que deux entraînements. On se laisse porter par tout ça, même si on a hâte. » Si bien habituées a de tels périples, l’aventure olympique pour nos rugbywomen se déroule sans accroc.


Nassira Konde remplace Joana Grisez

 

Seule ombre au tableau, c’est l’ailière Joana Grisez, juste physiquement, elle qui traîne un pépin musculaire depuis de longs mois, a tout tenté avant de prendre la décision de ne pas prendre part au tournoi le plus important de ces cinq dernières années. « C’est une décision louable, qui en dit long sur l’état d’esprit des filles et leur volonté de mettre le collectif au-dessus de tout. Elle est remplacée par Nassira Konde qui intègre le groupe et qui témoigne de notre réserve de très bonnes joueuses, c’est aussi un mal pour un bien », conclut David Courteix.
La France disputera jeudi le match d’ouverture face aux Fidji. Sur la dernière olympiade, elle avait également ouvert le bal et c’est Camille Grassineau qui avait inscrit le premier essai olympique, puisque le rugby à VII a fait son apparition aux Jeux à Rio. Mercredi, les Bleues fêtaient également le troisième anniversaire de leur épopée à San Francisco qui fait d’elles les vice-championnes du monde, autant de bons souvenirs qui résonnent dans leurs têtes, et alimentent leur soif de médaille.

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