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Saga Lyon : l’heure des retours sur investissement

  • Aux ordres du nouveau préparateur physique Sébastien Bourdin, débarqué entre Rhône et Saône après 16 saisons du côté de Clermont, les joueurs du Lou entendent démarrer la prochaine saison sur de nouvelles bases et avec des exigences renforcées, afin de coller aux objectifs élevés fixés par le club depuis son retour en Top 14.
    Aux ordres du nouveau préparateur physique Sébastien Bourdin, débarqué entre Rhône et Saône après 16 saisons du côté de Clermont, les joueurs du Lou entendent démarrer la prochaine saison sur de nouvelles bases et avec des exigences renforcées, afin de coller aux objectifs élevés fixés par le club depuis son retour en Top 14. Photo DR - Photo DR
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Après avoir consenti de gros efforts pour combler les désirs du sportif malgré un contexte éminemment compliqué par la crise sanitaire, les Lyonnais se doivent dès cette saison de franchir un cap en jouant la qualification sur tous les tableaux.

Aux ordres du nouveau préparateur physique Sébastien Bourdin, débarqué entre Rhone et Saône après 16 saisons du côté de Clermont, les joueurs du Lou entendent démarrer la prochaine saison sur de nouvelles bases et avec des exigences renforcées, afin de coller aux objectifs élevés fixés par le club depuis son retour en Top 14. Photo DR

Transformer les regrets en motivation. Voilà bien le leitmotiv de ce Lou qui, après deux demi-finales et une troisième saison référence jusqu’à la coupure de la covid, connu voilà quelques mois le premier gros coup d’arrêt de l’ère Mignoni. Plombés par les blessures aux postes clés, incapables de rivaliser en puissance pure avec les gros bras du championnat et de garder un semblant de sérénité sur sa pelouse de Gerland (défaites frustrantes face à Castres ou Pau, notamment), les Lyonnais ont terminé la saison régulière à une neuvième place bien loin de leurs ambitions. « Le mois qui vient de passer a permis de faire le bilan, de purger ce qu’il fallait de la saison dernière, de se remettre en questions et d’essayer d’y répondre, de faire quelques ajustements pour se tourner vers 2021-2022, souriait lors du traditionnel point presse de début de saison le président Yann Roubert. On continue à s’impliquer, à investir. C’est l’occasion de rappeler que si le Lou a été fortement impacté par la crise de la saison passée, que si cette saison a été compliquée sportivement, affectivement et financièrement, les objectifs et l’ambition de ce club ne changent pas. On va essayer de continuer à grandir et à progresser. On a su s’adapter, avec les Jardins du Lou qui sont maintenant effectifs, avec un hôtel qui avance, un centre médical, un centre de formation… Ces ambitions de construire un grand club sont toujours présentes et on espère que notre équipe le prouvera sur le terrain.  »


« Le meilleur effectif qu’on ait jamais eu  »

 

C’est un fait incontestable : avec le recrutement d’un All Black (Lima Sopoaga) pour pallier le départ à la retraite de Jonathan Wisniewski et un arrivage massif de gros bras (des frères Taofifenua à Tevite Veredamu ou Guillaume Marchand, en passant par des joueurs dominants de Pro D2 comme Jérôme Rey ou Beka Saghinadze) pour reconstituer un pack digne de ce nom, le Lou a sur le papier toutes les cartes en main pour réussir une grande saison, le président Roubert ne s’étant d’ailleurs pas interdit de faire peser une petite pression sur son staff en affirmant qu’à ses yeux, « entre ceux qui restent et ceux qui arrivent, nous avons un effectif qui, pour moi, est sans doute le meilleur que l’on ait jamais eu au Lou et qui va, on l’espère, nous permettre de jouer les premiers rôles en Top 14, retrouver la phase finale et jouer sur tous les tableaux.  »
Rien que ça ! Le réaménagement du staff autour de Pierre Mignoni allant quant à lui dans la continuité de la saison précédente, avec la volonté d’aller toujours plus loin dans un rugby de mouvement, comme le sous-entendent l’arrivée de Sébastien Bourdin en droite ligne de l’ASM pour chapeauter la préparation physique, ainsi que le passage à une pelouse synthétique en adéquation avec ces ambitions. « On est heureux d’avoir ces joueurs et ce staff, parce que ce sont ceux que l’on a choisis et avec qui on veut avancer, en qui on a confiance pour faire une grande saison, concluait Roubert. On se dit que l’on a les moyens de le faire, maintenant il faut le mettre en place.  » S’il ne s’agit pas d’une obligation de retour sur investissement et de réintégration expresse du top 6, cela y ressemble fortement…

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