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Marie Sempéré : « Capables d’aller chercher une médaille »

Par Arnaud Beurdeley
  • L'ancienne internationale Marie Sempéré vante les coéquipières de Chloé Jacquet (ci-contre) et voit l'équipe de France avec une médaille autour du cou.
    L'ancienne internationale Marie Sempéré vante les coéquipières de Chloé Jacquet (ci-contre) et voit l'équipe de France avec une médaille autour du cou. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Pour la consultante d’Eurosport, l’équipe de France est "dans les clous" après ses deux premières victoires. L’espoir de médaille est grand.

Deux matchs, deux victoires, peut-on parler de début de compétition idéal ?

Entame de compétition parfaite ! Ce premier match contre les Fidji, c’était le piège parfait. Les filles ont su ne pas tomber dedans. Cette équipe est en constante progression, elle avait d’ailleurs battu l’Australie en juin lors de l’Oceania Sevens et ce n’est jamais facile d’entrer dans une compétition. La pression du premier match, quel que soit l’adversaire, est toujours plus forte. Les Françaises ont rempli leur mission avec cette victoire 12 à 5. Et elles ont confirmé contre le Brésil. Une véritable démonstration. Il y a eu beaucoup de maîtrise, malgré un essai encaissé en début de seconde période en raison d’une petite erreur défensive. Elles sont vraiment dans les clous.

La récupération sera-t-elle importante dans la perspective du quart de finale ?

C’est capital. Après avoir affronté le Canada lors du dernier match de poule (vendredi 2 heures, heure française), elles auront joué trois matchs et vont enchaîner sur ce premier match couperet. Un match où la moindre erreur peut être fatale. David Courteix, a d’ailleurs fait beaucoup tourner son équipe lors du match contre le Brésil. C’est un entraîneur qui aime mettre beaucoup d’émulation au sein de son groupe et il peut se permettre de le faire car il a un groupe homogène, avec des profils assez différents. Un exemple : Chloé Pelle, une joueuse très agressive, est entrée en jeu contre le Brésil car les Brésiliennes avaient montré beaucoup de présence dans le combat et le jeu au sol. David Courteix choisit aussi ses joueuses en fonction de la stratégie mise en place pour contrer l’adversaire.

Vous avez suivi l’ensemble de la compétition, avez-vous le sentiment que cette équipe de France peut aller chercher une médaille ?

Ah oui ! Je la sentais capable d’aller chercher une médaille avant le début de la compétition. C’est encore plus vrai désormais. Je les sens sereines, elles maîtrisent leur rugby, ne s’affolent pas. Elles ont vraiment bien préparé ce tournoi olympique.

Quelles sont les équipes qui vous ont impressionnées ?

Les Néo-zélandaises sont là, bien en place. Certes, elles ont affronté le Kenya par exemple, un adversaire plutôt modeste, mais cela ne les a pas empêché de mettre leur rugby en place. Les Australiennes seront également présentes au rendez-vous.

Sentez-vous l’équipe de France revancharde après l’échec vécu à Rio en 2016 ?

C’est plutôt une équipe qui a appris de ses échecs, qui a progressé au fil des années, qui a su se construire dans à travers les vécues par le passé. Et puis, l’ossature du groupe est composée des joueuses sacrées vice-championne du monde à San Francisco en 2018. Ça va compter !

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