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Les larmes heureuses d’Anne-Cécile Ciofani

Par Clément Labonne
  • Anne-Cécile Ciofani expose son grand sourire aux lèvres après avoir été émue lors de la Marseillaise avant la finale. Anne-Cécile Ciofani expose son grand sourire aux lèvres après avoir été émue lors de la Marseillaise avant la finale.
    Anne-Cécile Ciofani expose son grand sourire aux lèvres après avoir été émue lors de la Marseillaise avant la finale. Icon Sport - Pierre Costabadie
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Auteure d’un essai en finale des Jeux Olympiques face à la Nouvelle-Zélande, la native de Bobigny a glané la première médaille de l’équipe de France à 7... et de sa famille.

La Marseillaise l’a submergé. Au moment où les premières notes de l’hymne français ont retenti, Anne-Cécile Ciofani a laissé couler l’émotion sur son visage. À peine ses larmes séchées, la Balbynienne a vite activé ses jambes de feu en prenant de vitesse à plusieurs reprises Gayle Broughton, la supersonique Néo-Zélandaise. Sur l’une des rares munitions françaises, elle a même conclu d’un parfait crochet intérieur pour signer le deuxième essai tricolore. La grande Anne-Cécile (1,80 m) a conclu de la plus belle des manières un tournoi réussi individuellement. Avec sept essais en six rencontres, Ciofani a terminé meilleure marqueuse française des Jeux 2020. Tout sauf un hasard selon Marjorie Mayans qui caractérisait déjà la Française comme la "serial marqueuse de l’équipe" et une joueuse aussi "élégante qu’efficace". "Elle peut aussi bien jouer en première ligne qu’en numéro 7, car elle a des qualités physiques exceptionnelles. Elle est notamment très rapide, ce qui est évidemment une qualité dans cette discipline", décrivait Élodie Guiglion, ancienne internationale. Derrière l’argent du bonheur, Anne-Cécile Ciofani ramène aussi la première médaille au sein d’une famille olympienne.

Père et mère athlètes olympiques

"J’étais très heureuse de rentrer dans la famille olympienne et je suis d’autant plus fier de leur ramener une médaille, surtout dans un sport différent, donc je leur dédie entièrement", s’exclamait Anne-Cécile Ciofani à l’issue de la finale, breloque au cou. Il faut rappeler que son père Walter, recordman de France, a participé aux Jeux de Los Angeles (1984) et de Séoul (1988) au lancer de marteau sous la bannière française. Jeanne, sa mère, a elle porté les couleurs du Cameroun à Séoul et a été championne d’Afrique du lancer de marteau et de disque. Plus de trente ans plus tard, c’est donc une nouvelle Ciofani qui a inscrit son nom sur la géante liste des athlètes olympiques. D’abord dans les pas de ses parents en pratiquant le lancer, puis vers l’heptathlon, Anne-Cécile Ciofani a finalement choisi le ballon ovale et le rugby à 18 ans. L’âge de raison pour l’ancienne athlète qui a porté sa pierre au premier argenté des équipes de France à sept. Rendez-vous à Paris dans trois ans, pour une aventure dorée à domicile ? "Anne-Cé" aura 30 ans et toutes ses jambes.

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