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"J’ai touché mes premiers ballons ici à 4 ans"

Par Propos recueillis à Saint-Cernin par T. F.
  • Emile Dayral a dû passer une pénalité devant tous ses proches, sur la pelouse où il a commencé le rugby.
    Emile Dayral a dû passer une pénalité devant tous ses proches, sur la pelouse où il a commencé le rugby. Aurélien Delandhuy
Publié le Mis à jour
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Emile Dayral, demi d’ouverture d’Agen, a vécu un moment fort ce vendredi. Contre Aurillac, son ancien club, il a disputé sa première rencontre chez les professionnels, sur la pelouse de Saint-Cernin où il a débuté le rugby.

Avez-vous l’impression que cette rencontre vous était dédiée ?

Non, mais c’était un match particulier pour moi, c’est sûr. Je reviens sur une pelouse où j’ai touché mes premiers ballons à 4 ans et demi. D’autant plus contre Aurillac, une équipe avec laquelle j’ai grandi et étais champion de France en cadets Teulière. Donc forcément, c’était un moment spécial.

Avez-vous ressenti beaucoup d’émotion lors du match ?

Plutôt avant. Lorsque j’étais sur le terrain, ça allait, je ne pensais qu’à jouer. Mais dans le bus, quand on allait vers le stade, c’était un moment assez intense. J’ai pris conscience que j’allais jouer mon premier match avec les pros chez moi, là où tout a commencé. En plus, il y avait toute ma famille, notamment mon père qui entraîne la une de Saint-Cernin et mes deux frères qui portent le maillot du club.

N’est-ce pas trop dur de rester concentré avec tout ce monde ?

J’essayais de faire abstraction au maximum, de rester concentré surtout quand mes amis au bord du terrain me disaient de venir boire une bière pendant le match !

Le public vous a ovationné lors de votre pénalité réussie…

Oui, c’était vraiment un super moment, une belle émotion. Sur le coup, j’ai eu l’impression que les gens ne savaient pas s’ils étaient pour Aurillac ou pour Agen (rires). C’est peut-être le moment le plus marquant pour moi dans ce stade.

Qu’attendez-vous de votre aventure à Agen maintenant ?

On sait ce qu’il s’est passé la saison dernière, donc je suis venu en me disant qu’il y avait un joli défi à aller chercher alors j’ai foncé. J’ai signé ici, car je retrouve vraiment des valeurs familiales comme il y en a à Saint-Cernin d’ailleurs puis ça reste un club historique du rugby français. J’ai rencontré un groupe de mecs vraiment sympas, je m’y sens bien.

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