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Diaby est à nouveau d'attaque

Par Jérôme PRÉVÔT
  • Mahamadou Diaby  est de retour d'une rupture du tendon d 'Achille
    Mahamadou Diaby est de retour d'une rupture du tendon d 'Achille Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Le troisième ligne s’était rompu le tendon d’achille fin janvier. Il était tout à fait d’attaque pour le stage de soustons. Son grand retour ne devrait pas tarder.

L’UBB a passé la semaine à Soustons (Landes) avant de monter à Lille pour le premier match de la saison. Les Bordelais poursuivent leur préparation avec un effectif qui n’a finalement pas subi d’énormes changements et qui a récupéré quelques blessés de longue durée. On vous parlait la semaine passée de Geoffrey Cros ; on a constaté aussi avec plaisir le retour de Mahamadou Diaby, 30 ans, troisième ligne victime d’une rupture d’un tendon d’Achille le 26 janvier sur la pelouse du Racing.

L’UBB a fini la saison sans cette "figure" native de Bagnolet et venue au rugby assez tard (à 17 ans) mais qui compte 133 matchs pros depuis 2013-2014, quand il évoluait à Oyonnax. Le genre de parcours qui impressionne, quand on y réfléchit quelques secondes. On s’était imaginé une reprise plus tardive pour lui. Une rupture du tendon d’Achille, c’est toujours impressionnant en soi. Ça renvoie au guerrier fauché par le sort en pleine course, même si Mahamadou explique qu’il n’a pas vraiment ressenti de douleur.

« Vous trouvez ça rapide ? Ça fait déjà plus de six mois, vous savez. C’est le délai qui était prévu, explique le joueur de 30 ans. Mais c’est vrai, j’ai bénéficié d’une bonne rééducation, dans de bonnes conditions et je n’ai pas rencontré de frein à ma reprise. J’ai retrouvé les terrains depuis trois semaines.» Il a fallu tout de même passer sur le billard, mais il s’entraîne désormais comme avant son accident : « C’est une question d’opportunités, à mon sens. Quand on me demandera de jouer, je jouerai.»

Le staff a les instruments et les paramètres pour déterminer le moment adéquat pour relancer ce joueur d’impact, par sa vitesse et sa musculature. Entre-temps, il aura vécu les premières phases finales de l’UBB depuis les tribunes. « Je n’ai pas été triste. Ce qu’il faut savoir c’est qu’avant ma blessure, j’avais joué dix-huit matchs en comptant les amicaux. J’ai le sentiment d’avoir apporté ma pierre à l’édifice. J’ai ressenti de la fierté d’avoir fait partie de ce parcours.»

Pas de vacances

Si Mahamadou Diaby n’a pas trop souffert dans sa chair, il a payé le prix des grands blessés : l’absence de vacances. En effet, il a passé les cinq semaines de congés du groupe à poursuivre sa rééducation, dans cette solitude qui accompagne plus souvent qu’on ne le croit la vie des sportifs de haut niveau. « Je n’ai pas trop souffert, mais j’ai subi les conséquences de mon opération. Je me suis senti un peu handicapé et il a fallu travailler dur pour revenir. Une absence, ce n’est pas des vacances, c’est même du vrai boulot.»

Il va vite poser sa candidature au milieu des Roumat, Woki, Petti mais aussi des plus jeunes, Vergnes-Taillefer, Lachaise. Le stage de Soustons, dans un cadre enchanteur, fut un joli théâtre pour son retour dans le "grand jeu" : « Ça a bien bossé au niveau des entraînements, avec un temps parfait. Ni trop froid, ni trop chaud. Ça nous permet aussi de passer du temps ensemble.« Le discours du staff, mise en garde ou optimisme ? "L’idée, c’est de se servir de la fin de saison dernière pour poursuivre sur la même lancée. Ce serait bête de repartir de zéro. Il faut rester sur cette note positive.»

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