Provence veut garder les bonnes habitudes

Depuis leur retour dans le championnat de Pro D2, les Aixois ont toujours réussi leur début de saison, qui plus est à l’extérieur (deux succès pour une courte défaite et un point de bonus défensif). C’est dire si les joueurs de Mauricio Reggiardo ont l’intention de continuer dans cette voie pour ce nouvel exercice qui s’ouvre ce soir à Colomiers. La tâche s’annonce cependant délicate tant le groupe provençal compte plusieurs absents qui pourraient handicaper le collectif lors de ce premier bloc. Cependant, les partenaires de Peter Betham auront certainement des arguments à faire valoir et surtout un état d’esprit à maintenir d’entrée, sur la lignée de celui entrevu lors du dernier match amical face à Carcassonne (succès 26-23).

Ne pas perdre de temps

Et, on le sait très bien dans ce championnat aussi dense et serré, il ne faudra pas perdre de temps et les Aixois devront être compétitifs et efficaces d’entrée pour engranger de précieux points et regarder le haut du classement le plus rapidement possible. D’où l’importance de réussir leur envol même si l’adversaire columérin apparaît solide et costaud et qu’il évoluera (enfin) devant ses supporters. « On s’attend forcément à un match très difficile d’entrée, résume le manager général aixois, Mauricio Reggiardo. On se déplace chez une équipe qui a terminé dans le top 6 la saison passée. Cette équipe n’a pas eu énormément de changements dans son effectif et elle a réalisé deux bonnes prestations en amical contre Perpignan et Montauban. De notre côté, on débarque avec beaucoup d’humilité, on a fait une bonne préparation, on a montré un bon état d’esprit face à Carcassonne pour notre dernière sortie amicale et nous sommes prêts à commencer le championnat ! Maintenant, nous sommes comme toutes les équipes en début d’exercice, plus le temps va passer, plus l’équipe sera en place ! Pour l’heure, il s’agit de bien démarrer la saison à Colomiers ! » Provence Rugby espère se lancer idéalement dans cette nouvelle aventure et faire ainsi sienne la célèbre maxime : jamais deux sans trois…