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Grenoble passe à côté de sa première

Par Midi-Olympique
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Publié le Mis à jour
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Inhibés par l’enjeu et en manque de repères par rapport à leur nouveau système de jeu, les isérois sont complètement passés à côté de leur sujet. la pire entame possible, en somme...

Ils se les étaient forcément imaginées autrement, ces retrouvailles avec leur public. Mais force est de reconnaître que les joueurs grenoblois sont passés à côté de leur sujet, entre un avant-match plein d’émotion, les premières d’une demi-douzaine de recrues et la titularisation de nombreux jeunes joueurs, le tout alourdissant une charge émotionnelle manifestement trop difficile à absorber. « On avait à cœur de retrouver notre public, de communier avec lui à la fin du match, résumait l’ailier Karim Qadiri. J’ignore pourquoi, mais cela nous a manifestement stressé. On était un peu perdu sur le terrain, et Oyonnax a profité de nos erreurs pour nous punir. » Au bout d’accuser un humiliant retard de 19-0 en début de deuxième période, particulièrement significatif du néant proposé par le FCG. « On a réagi à partir de la 48e, mais c’était bien la moindre des choses, déplorait le manager Fabien Gengenbacher. C’est un rendez-vous manqué, qu’on a abordé avec trop de stress, trop de fébrilité, trop d’inhibition, trop d’approximations. » « On ne peut pas taper fort sur la table après une première mi-temps pareille, prolongeait le capitaine Steeve Blanc-Maapaz. On voulait valider notre préparation et on n’a tout simplement pas respecté notre public. » Les raisons de pareille gabegie ? Au-delà du stress, elles sont probablement techniques, le manque de repères des joueurs isérois s’expliquant en partie par un changement radical de système offensif, qui les a vus passer d’un 1-3-3-1 en 2-4-2 l’intersaison, ce que les avants isérois ont manifestement encore du mal à l’assimiler, ainsi qu’en a attesté leur manque d’efficacité dans le combat au sol. « On a changé pas mal de choses par rapport à l’an dernier et cette petite fraction de seconde qu’il nous a fallu pour réagir, nous l’avons payée cash, pointait Blanc-Mappaz. À nous de le corriger très rapidement car toutes les équipes vont avoir vu l’image que nous avons donnée ce soir et vont chercher à s’engouffrer dans la brèche. » « Il y a une vérité dans ce sport : si tu perds tes collisions, tu ne peux pas remporter un match, concluait Gengenbacher. Quand tu les gagnes, tu peux te permettre de contester au sol, mais quand tu subis, il faut circuler, reformer la ligne et chercher à ré-avancer ses impacts. Aujourd’hui, on a trop subi les collisions, et on a en conséquence beaucoup été sanctionné. » Aux Isérois d’en tirer les conclusions qui s’imposent en vue d’un déplacement à Vannes qui s’annonce particulièrement périlleux. 

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