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Beauxis, c’est le pied

Par Mathieu Vich
  • Déjà très bon la semaine dernière, Lionel Beauxis a encore une fois été très à son aise sur la pelouse d’Armandie.
    Déjà très bon la semaine dernière, Lionel Beauxis a encore une fois été très à son aise sur la pelouse d’Armandie. Morad Cherchari - Morad Cherchari
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Les Héraultais avaient très bien préparé leur coup. Emmenés par des habitués des joutes du Pro D2, ils ont surtout pu compter sur l’ex-ouvreur international qui a régné sur la rencontre.

Ils sont venus sans pression et repartis avec le plein de confiance. Les hommes de Pierre Caillet avaient ciblé ce match. « Nous savions qu’il fallait bien commencer cette partie contre une équipe d’Agen en plein doute », confirme l’entraîneur principal. Pour tout dire, les Héraultais ont surtout maîtrisé la première période, faisant le siège du camp agenais. « Nous avons vu qu’ils n’étaient pas en confiance, qu’il leur manquait ce petit truc pour mettre leur jeu en place. C’est presque une mi-temps parfaite pour nous dans ce contexte » poursuit-il. Effectivement, les Biterrois ont rondement bien joué le coup en première période. Lors de chaque incursion dans le camp bleu et blanc, ils ont scoré. Une touche royale, une domination significative dans les rucks et un jeu au pied intelligent ont mis le SUA en constante pression.

Dès la 8e minute, Lionel Beauxis a commencé à récompenser son équipe après un hors-jeu d’Arnaud Duputs. Bis repetita à la 12e lors de la deuxième venue près de la ligne adverse. Avant de décrocher les Agenais à la 19e sur une nouvelle faute des locaux. Bref, le plan était parfait puisque les coéquipiers de Jean-Baptiste Barrère menaient 0-9 à la 20e minute. Même si une pénalité de Gauban réduisait le score, c’est bien l’expérience biterroise qui primait.

Une solidarité sans faille

« En seconde période, c’était différent. Les Agenais sont revenus avec d’autres intentions et nous ont mis en difficulté », confie Caillet. Mais ses hommes ont quand même pu compter sur leur ouvreur. En première mi-temps, ce dernier a ciblé le Fidjien Railevu sur toutes ses chandelles. Cela n’a pas loupé. Dans le deuxième acte, c’est Christian Lacombe, le jeune ouvreur qui était sous le feu des projecteurs. Mais par sa variation dans le jeu au pied, son aisance technique sur certaines situations, Beauxis a régné sur la partie. « Tout le monde connaît l’importance d’avoir un très bon ouvreur en Pro D2 », souffle Pierre Caillet.

Malgré deux échecs face aux perches, l’ancien international a fait reculer incessamment de jeunes lot-et-garonnais en manque d’expérience. Bien aidé par les vieux briscards comme Barrère, Gunther ou encore Massot, impériaux dans les rucks, Beauxis s’est montré à la hauteur de ce que son staff attend de lui. « On s’est jeté quelques ballons sur la gueule en seconde mi-temps mais l’équipe a su faire preuve d’une belle solidarité pour tenir le score jusqu’au bout », conclut Pierre Caillet.

Et si les avants ont su faire le travail dans ce match « à l’ancienne », ils peuvent aussi remercier leur maestro qui les a bien soulagés. « Sur un match pareil, Beauxis peut jouer jusqu’à 50 ans », entendait-on de la part des supporters agenais au sortir du stade. En tout cas, il a crucifié les Agenais et lancé définitivement la saison héraultaise.
 

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