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Le Racing 92 à tire-d’aile

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S’il n’est toujours pas impérial dans le combat collectif, le Racing a néanmoins prouvé à Jean-Bouin que la page de la saison dernière était désormais tournée. 

La dernière fois que l’on a vu le Racing plus beau qu’il ne l’était, c’était au printemps dernier : les Franciliens venaient de broyer les soldats roses en quarts de finale et, au moment où ils s’apprêtaient à affronter le Stade rochelais dans le Ch’Nord, on croyait ces banlieusards invincibles. Parce que les Maritimes avaient une semaine plus tard gobé le paquet d’avants du Racing comme une mouche, parce que les Ciel et Blanc avaient ce jour-là, à Lille, montré leurs limites dans le combat collectif, on s’abstiendra donc de canoniser la bande à Travers avant qu’elle n’ait prouvé face à un cador du championnat (en vrac, Toulouse ou La Rochelle…) sa nouvelle métamorphose…

Après tout, malgré les cinq ballons volés samedi soir à l’alignement parisien, les coéquipiers de Gaël Fickou furent aussi pénalisés sept fois en mêlée fermée, nous renvoyant à différentes conclusions : la première dit que Paul Alo-Emile est le meilleur pilier du Top 14 que face à lui, ils auraient été nombreux à mettre un genou à terre ; la seconde dit que Georges-Henri Colombe et Ali Oz, à droite de l’édifice, ont quelques mois devant eux pour prouver à Laurent Travers et Jacky Lorenzetti que le recrutement d’un gros pilier droit peut être dès à présent abandonné ; la troisième assure que Didier Casadéi en est simplement aux prémices de sa mission au chevet du pack francilien et qu’il faudra à « Casa » de longues semaines avant d’offrir à l’ensemble la solidité qu’on attend de lui, au sommet de l’organigramme du club… On a beau jouer les rabat-joie, on est aujourd’hui contraint de reconnaître que face à cette opposition fébrile, pour ne pas dire inexistante à certains moments, le club des Hauts-de-Seine a largement rempli sa mission, offrant au public de Jean Bouin quelques beaux mouvements et même, à la 75e minute, un essai de cent mètres en tout point sublime.

Gibert, quasi parfait

Au risque d’enfiler des perles et d’agacer Maxime Machenaud, les Galactiques de la ligne de trois-quarts francilienne n’ont donc pas changé et, de Donovan Taofifenua à Kurtley Beale, en passant Juan Imhoff ou « Fickoutawa », les attaquants de Mike Prendergast ont du feu dans les pattes et du talent plein les mains. Mieux, en l’absence de Finn Russell, Antoine Gibert et Ben Volavola ont tous deux animé la « belle » à la perfection, donnant probablement quelques idées au staff francilien, pour la suite des événements. La suite, hein ? Elle s’appelle justement « Rochelle » et se pointe à Nanterre avec la furieuse envie de souiller l’hybride. Comme on a hâte…

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