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Pas de pass sanitaire, pas de rugby !

Par David Bourniquel
  • La FFR comme d’autres fédérations exige le pass sanitaire pour ses pratiquants.
    La FFR comme d’autres fédérations exige le pass sanitaire pour ses pratiquants. Icon Sport - Icon Sport
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Comme pour les activités du quotidien, il fallait montrer patte blanche aux abords des stades, ce week-end, pour participer de près ou de loin à la reprise du rugby amateur. Serge Simon, vice-président de la FFR, explique les nouvelles règles mises en œuvre pour une bonne tenue des matchs.

D’abord, un formidable message d’espoir : « Ce n’est pas une deuxième rentrée de crise mais une rentrée de retour à une vie quasi-normale. » Serge Simon, vice-président de la FFR, en est persuadé : la crise de la covid sera très bientôt derrière nous. « En ce début de saison, nous reprenons le rugby avec du public dans les tribunes, sous une forme de jeu totale et sans restriction. C’est une première victoire et un grand pas vers une sortie de crise. Si les choses se passent comme prévu et que nous atteignons l’immunité collective, on en aura bientôt terminé. Aujourd’hui, nous avons une vie normale, à ceci près que nous devons présenter un pass sanitaire. »

Et qu’on se le dise : le rugby ne déroge pas à la règle. Pour pouvoir être acteur d’un match, que cela soit en tant que joueur, dirigeant ou membre du public, présenter un document valide sera obligatoire, aussi longtemps que cela sera jugé nécessaire par les autorités. Un moindre mal.

Serge Simon explicite : « En exigeant des clubs un contrôle du pass, la FFR ne fait rien d’autre que mettre en application le protocole du législateur. La Fédération n’a pas pris de mesure allant plus loin que celles déjà fixées par la loi. Pour participer à un match, de près ou de loin, comme pour aller au restaurant ou dans une salle de cinéma, il convient de présenter un pass sanitaire valide, c’est-à-dire soit un schéma vaccinal complet, soit un test RT-PCR ou antigénique négatif datant de moins de soixante-douze heures, soit un statut immuno-covid datant d’au moins onze jours et de moins de six mois. »

Attention aux fraudeurs, les mineurs exemptés… pour l’instant

Comment le contrôle doit-il se dérouler dans les faits ? Il faut savoir qu’il n’existe que deux entités habilitées à exercer un contrôle à l’entrée des stades : l’organisateur de la compétition, à savoir le club recevant, et le propriétaire de l’enceinte où se déroule le match (le plus souvent la municipalité). Une de ces deux entités doit nommer un responsable - pas forcément un « covid manager » ou un médecin - qui contrôle le pass sanitaire de tous les acteurs via l’application « TousAntiCovid Vérif ». C’est vert : l’entrée au stade ou la participation au match est autorisée. C’est rouge : il faudra se passer de rugby ce dimanche. En clair : le pass est obligatoire pour qualifier un joueur pour une rencontre.

Et attention aux petits malins qui auraient la (mauvaise) idée d’essayer de frauder : « Les clubs n’auront pas les moyens de vérifier si le QR-code est vrai ou faux. Mais "un contrôle des contrôles" exécuté par la gendarmerie n’est pas à exclure. Et si l’on venait à apprendre qu’un joueur a participé à une rencontre à l’aide d’un faux, son équipe aurait immédiatement match perdu. »

Pour ce qui est des joueurs des compétitions du plus haut niveau amateur ou semi-professionnel (Nationale, élite 1 féminines, espoir-Reichel…), le protocole de gestion de la covid est calqué sur celui mis en place par la LNR pour le Top 14 et le Pro D2 : les matchs se dérouleront quoi qu’il arrive tant que les équipes pourront aligner dix-neuf joueurs (ou joueuses) valides dont cinq de première ligne. Pour les niveaux inférieurs (à partir de la Fédérale 1), les clubs présentant des cas positifs seront gérés au cas par cas par les Agences régionales de santé (ARS). La FFR a ainsi mis en place une Cellule d’Urgence Covid (CUC), présidée par Serge Simon et joignable par mail, visant à conseiller les clubs et à les accompagner dans la gestion des cas positifs. « Le but, reprend Serge Simon, c’est d’être dans l’aide et le soutien, pour qu’un maximum de matchs puissent avoir lieu. Nous sommes vraiment dans l’accompagnement des clubs. »

Dernier détail, et non des moindres, les mineurs sont, eux, exemptés de pass sanitaire au moins jusqu’au 30 septembre, en attendant les nouvelles directives de l’état qui devraient être publiées prochainement.

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