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Bru : « Nous sommes dans les clous »

Par Pablo Ordas
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Yannick BRU (Manager de Bayonne) revient sur le début de saison de son équipe, qui a remporté ses deux premiers matchs, et évoque les axes de progression des Bleu et Blanc.

Vous avez remporté vos deux premiers matchs. Comptablement, c’est un début idéal ?

Oui, comptablement, c’est ce qu’on voulait faire. Néanmoins, ce premier bloc est compliqué, car on se déplace trois fois chez des équipes solides. Il n’est pas terminé, nous devons aller à Vannes puis à Grenoble et nous recevons Nevers. Nous sommes dans les clous, mais c’est un peu tôt pour faire un bilan.

Dans le contenu, en revanche, il y a logiquement des choses à revoir…

Oui et c’est normal. Contre Agen, nous avons fait trente minutes, devant notre public, qui étaient consistantes. Après, c’était une bouillie d’imprécisions. À Aurillac en revanche, nous avons commencé par trente minutes pendant lesquelles nous avons été copieusement ballottés. Nous avons mieux contrôlé le match ensuite. Pour l’instant, nous ne sommes pas sur du courant continu.

Cette piqûre de rappel vous fait du bien ?

C’est certain que cette piqûre de rappel, de ce qu’est le combat en Pro D2, va nous faire du bien pour la suite. Je voudrais aussi quand même saluer la performance de cette équipe d’Aurillac. Elle a vraiment fait trente premières minutes très, très solides. Je pense qu’il y a pas mal d’équipes qui vont se rayer la carrosserie à Aurillac, cette année.

Aujourd’hui, le traumatisme de la descente est-il derrière vous ?

C’est une expérience douloureuse pour tous ceux qui l’ont vécue. C’est enfoui au fond de nous, on n’en parle plus, mais c’est un moteur tous les jours.

Au vu des objectifs annoncés par le président, y avait-il une forme de pression à évacuer sur ce début de championnat ?

Avec les gens avec qui je travaille, on n’a pas besoin de discours des uns ou des autres pour se la rajouter, cette pression. On sait pourquoi on est là. On sait pourquoi on s’est réengagés et on fera les comptes à la fin. Je pense que ce n’est pas dans la presse qu’on annonce les choses, en tout cas, c’est ma façon de voir les choses.

Cette année, vous avez une profondeur d’effectif intéressante. Elle vous permet de garder une équipe très compétitive malgré les rotations…

Là aussi, on change un peu de statut. Après avoir été les parents pauvres du Top 14, à l’échelon en dessous, on se trouve avec un effectif dense en quantité. Sur ce premier bloc, c’est important que tout le monde puisse amener son énergie au projet. On fera un bilan à la fin sur la compétitivité des uns et des autres. Pour l’instant, on veut vraiment que tout le monde participe au projet.

Qu’avez-vous pensé du début de saison de Rémy Baget, auteur d’un doublé ce week-end ?

J’ai souvent dit que c’était un modèle de travail et de persévérance pour tous les jeunes du club. Il est arrivé sur la pointe des pieds des espoirs de Toulouse, il y a trois ans. Il s’est transformé physiquement et il partait de loin. Rugbystiquement ça a toujours été un bon joueur. Aujourd’hui, il récolte tout simplement les fruits de son travail.

Le week-end prochain, vous vous rendez à Vannes. Ce sera le premier gros test chez un concurrent aux phases finales, à l‘extérieur…

Oui. Nous savons que Vannes est un club qui joue les premiers rôles depuis trois ans en D2. Ils forcent le respect par la construction de leur club et de leur rugby. Celui-ci est très organisé et positif. On sait que ce sera une rencontre de haut niveau. Nous allons être bien reçus car l’ambiance est toujours bouillante là-bas. Leur dernière défaite va rajouter de l’intensité. Ce sera un gros moment à vivre.

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