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Le Japon, toujours plus attractif

  • Pieter-Steph du Toit (Afrique du Sud)
    Pieter-Steph du Toit (Afrique du Sud) PA Images / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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La Japan Rugby League One devrait encore accélérer le développement du rugby au pays du soleil levant. En attendant son lancement en janvier, de nombreux poids lourds sudistes vont débarquer.

Ce n’est évidemment pas une nouveauté. Voilà bien longtemps que la grande majorité des stars sudistes s’offrent, à un moment ou à un autre, une pige au Japon. Dan Carter, George Gregan, David Pocock, Jerome Kaino, Sonny Bill Willams, Brodie Retallick… Et la liste est encore très longue ! Tous ont choisi de vivre l’aventure nipponne. Parfois pour seulement quelques mois, d’autres sur plusieurs saisons. Beaucoup ont mis en avant les avantages, notamment économiques, pour les joueurs : les franchises japonaises ont les moyens d’offrir des contrats extrêmement généreux et le championnat, assez court jusque-là, a souvent permis aux intéressés d’enchaîner avec le Super Rugby.

Aussi, il faut reconnaître que le niveau sportif n’a fait qu’augmenter au pays du soleil levant. Voilà pourquoi de nombreux Néo-Zélandais ou Australiens (plus que de Sud-Africains) ont privilégié la Top League (nom de l’ancien championnat créé en 2003) à l’Europe. La tendance s’est clairement intensifiée ces récentes semaines, avec de nombreux grands noms qui ont décidé de rejoindre à leur tour le Japon.

Du Toit, Tuipolutu, McKenzie…

Lundi, c’est Toyota Verblitz qui frappé fort en annonçant le recrutement de deux poids lourds du rugby mondial : le deuxième ligne all black Patrick Tuipolutu (38 sélections) et surtout le troisième ligne sud-africain Pieter Steph du Toit (56 sélections). Le Springbok, champion du monde en titre et élu meilleur joueur du monde en 2019, représente un énorme coup pour l’équipe nipponne. Autre séisme : même si sa nouvelle destination n’a pas été officialisée, l’arrière ou ouvreur néo-zélandais Damian McKenzie (32 sélections) a acté son départ des Chiefs voilà dix jours. Sa signature au Japon est un secret de polichinelle, où il devrait s’engager en faveur des Tokyo Sungoliath (ex-Suntory Sungoliath où ont évolué Giteau ou Barrett avant lui). Il n’est pas le seul à avoir opté pour cette destination puisque les Wallabies Isi Naisarani (11 sélections) et Marika Koroibete (38 sélections) ou encore le Springbok Elton Jantjes (39 sélections), vont respectivement renforcer les Shizuoka Blue Revs, les Saitama Wild Knights et les NTT-Docomo Red Hurricanes Osaka.

Cette nouvelle et impressionnante vague, amenée à se poursuivre, n’est pas étrangère au lancement du championnat professionnel sur place, dont le nom officiel est la Japan Rugby League One. Particulièrement ambitieuse à tous les niveaux, et pas seulement sur le plan financier (mais également en termes d’infrastructures par exemple), cette compétition - qui débutera en janvier 2022 - a été imaginée par les dirigeants nippons pour accroître encore le développement du rugby dans le pays. Nul doute que cela passera par d’autres arrivées marquantes dans les années à venir.

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Les commentaires (1)
Racahout Il y a 2 années Le 10/09/2021 à 12:15

Kolbe quittera le RCT dans un an pour le Japon si les salaires sont plus élevés, c’est évident