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Le RCT se console comme il peut

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Publié le Mis à jour
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Sur le papier, le rapport de forces était désequilibré. Le score l’a confirmé même si tout n’est pas à jeter. Le hic ? C’est que Toulon n’avance pas au classement.

Que pouvaient raisonnablement espérer les Varois de ce déplacement dans la Ville rose ? Même les plus optimistes et fervents supporters du RCT n’avaient pas dû miser sur une victoire de leurs favoris. Entre des Stadistes déjà impériaux et des Toulonnais freinés par les absences -une douzaine environ- et l’adaptation des recrues -au nombre de six dans le XV de départ varois, le dénouement de cette prétendue affiche ne laissait guère de place au doute. "Je m’attends à jouer le champion de France et le champion d’Europe, prévenait, dans l’avant-match, Patrice Collazo. Tout simplement. On sait où l’on met les pieds, on connaît la qualité de leur effectif et on sait qu’ils vont rentrer encore des joueurs."

Wainiqolo, premiers éclairs

Au-delà d’un hypothétique résultat positif, Sergio Parisse et ses partenaires voulaient se prouver des choses en terres hostiles : qu’ils ont de la résilience dans leur caractère, une belle profondeur d’effectif et une solide base de rugby. Même si c’était Toulouse en face et même si Ollivon, Serin, Etzebeth, Villière ou encore Nakarawa ne sont que de simples spectateurs… "Je pense que ce sera un match qui sera révélateur pour nous, avançait le manager, à quarante-huit heures du premier impact. On verra si l’on aura réduit un peu l’écart par rapport à il y a deux semaines (et le match amical perdu 52-10). Ce sera intéressant de voir ça."

Le score final n’a surpris personne, confirmant le rapport de force les pronostics. Par-delà la sévérité du résultat, les Varois n’ont pas seulement ramené des regrets et des séquelles de Toulouse. Quelques motifs de satisfaction ont un tant soit peu adouci leur voyage retour. L’entame a dû plaire à leur manager : dans le sillage d’un Carbonel inspiré, les visiteurs ont d’abord joué juste et vite, avec de l’avancée et trois points à la clé. Mais la belle illusion n’a pas duré longtemps : le carton jaune de Michelangelo Sosene-Feagai a brisé cet élan et lancé les champions en titre. La suite a déjà été vue et revue cent fois, avec des favoris impitoyables de réalisme et des concurrents courageux mais cruellement inefficaces. "Il y a deux occasions où nous sommes proches de marquer et nous prenons deux essais de cent mètres", déplorait Gervais Cordin à la mi-temps, au micro de Canal +.

Parmi les autres petits satisfecit, les Rouge et Noir du 83 ont su se créer des occasions et creuser des brèches dans la défense des champions de France et d’Europe. Sur le plan individuel, les premiers éclairs de Jiuta Wainiqolo et le talent évident de Jules Danglot -même s’il a été malheureux sur deux essais- sont deux raisons de rester optimistes du côté de la rade. "On sent beaucoup d’émulation, chose qu’il n’y avait pas eue depuis très longtemps", évoquait Patrice Collazo avant la partie. C’est loin, très loin d’être suffisant, pour l’heure. Mais même s’il n’y a que deux points au classement après deux journées, l’avenir n’est pas complètement bouché à Toulon. On se console comme on peut, en ce moment, du côté de Mayol.

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