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Quesada : « Le Stade français n’est pas en crise »

  • Gonzalo Quesada ne veut pas dramatiser plus que de raison le début de saison des Parisiens.
    Gonzalo Quesada ne veut pas dramatiser plus que de raison le début de saison des Parisiens. Icon Sport - Anthony Bibard
Publié le Mis à jour
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Lanterne rouge du championnat, Paris jouera à Mayol un match déjà décisif en vue de son avenir. Quelle tension !

Comme il semble déjà loin le temps où Paris enchaînait les victoires, arrachant une incroyable qualification et faisant même peser sur le Top 14 la menace d’un nouvel épouvantail rose, en vue de la fin de saison. Deux mois et demi plus tard, les coéquipiers de Paul Alo-Emile jouent mal, encaissent beaucoup de points (lire ci-dessous) et se traînent dans les abysses du classement accompagnés de leurs nouveaux trois compagnons d’infortune : Clermont, La Rochelle et Toulon. Pas la moindre victoire, pour eux non plus, depuis le coup d’envoi du championnat. Alors, au moment où les Soldats roses rejoignent la rade, il y a tout lieu de considérer déjà le choc de Mayol comme « un match de la muerte ». à ce sujet, Gonzalo Quesada analyse : « Nous savions qu’en perdant le derby francilien, nous serions aussitôt sous pression. Attention, tout n’est pas à jeter dans notre jeu : pendant cinquante minutes à Bordeaux, l’état d’esprit fut très bon. Mais l’équipe manque encore clairement de confiance. » Le RCT, lui, pleure une légion d’absents, sort d’une fessée majuscule en Haute-Garonne et reste dans une situation largement comparable à celle du Stade français. Quesada poursuit : « ça peut sembler paradoxal mais Toulon a fait un bon match samedi soir. Le RCT a secoué les champions de France et de ce fait, le score est vraiment trompeur. Je les imagine revanchards : nous serons reçus comme il faut à Mayol… »

 

« La zone 10-12 est importante… »


Privés de Nicolas Sanchez et Marcos Kremer, retenus avec l’équipe d’Argentine qui dispute le Rugby Championship, les Parisiens devraient en revanche titulariser leurs internationaux français, qu’ils se nomment Sekou Macalou ou Pierre-Henri Azagoh. L’entraîneur argentin, aux commandes du club depuis un peu plus d’un an, se félicite des retours de ses Bleus et situe ainsi la marge de progression de l’équipe : « Notre mêlée est bonne mais nous devons maintenant apprendre à maîtriser nos matchs, à gérer nos temps faibles et ne pas donner de points trop facilement à l’adversaire. Concentrons-nous sur tout ça si nous voulons exister à Toulon, ce week-end. »
Et si d’aventure les Parisiens étaient battus à Toulon ? Et s’ils n’arrivaient pas à redresser la barre une semaine plus tard, contre Castres ? En coulisses, on raconte déjà que les jours de l’Argentin, champion de France avec le club en 2015 et dont les qualités de manager ne sont plus à démontrer, seraient alors comptés. Il répond : « La question est logique de la part de la presse mais de mon côté, le seul objectif est de faire progresser cette équipe. » Et à quels endroits du terrain, au juste ? Il, poursuit : « La zone 10-12 est le cœur de notre système offensif et là, Joris (Segonds, N.D.L.R.) a démarré la présaison très tard en raison de la tournée de l’équipe de France quand Ngani Laumape découvre un tout autre univers. Il faudra donc du temps, comme il nous en avait fallu l’an passé pour que « Jojo » (Segonds) trouve des repères avec Jonathan Danty. Je ne suis pas inquiet.Une fois que le cycle de confiance sera enclenché, nous redeviendrons dangereux : perdre un derby puis un match à Bordeaux ne place pas le Stade français en crise. »

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