Abonnés

Gibbes-O’Gara : sacrées retrouvailles

  • Gibbes-O’Gara, sacrées retrouvailles
    Gibbes-O’Gara, sacrées retrouvailles Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
Partager :

C’est une histoire vieille comme le rugby. Celle d’un manager qui, désireux d’étoffer son staff avec un technicien reconnu et ambitieux, s’est mis le loup dans la bergerie.

Cette expérience, que tous les clubs du monde ou presque ont déjà expérimentée, La Rochelle l’a vécue par deux fois ces dernières saisons. Au travers le déchirement du duo Collazo-Garbajosa, tout d’abord, puis celui du tandem composé de Jono Gibbes et Ronan O’Gara, que le Néo-Zélandais avait pourtant tout fait pour débaucher des Crusaders. Moralité ? Le club de La Rochelle, régulièrement vanté pour sa stabilité incarnée par le président Vincent Merling, a en réalité usé la bagatelle de quatre managers en trois ans. Une instabilité qui n’a pas empêché le club maritime de continuer à progresser ces dernières années, mais n’en reste pas moins aux antipodes de la philosophie maison, largement inspirée depuis des années du modèle clermontois. Lequel demeure une " référence " en la matière puisque pour tourner la page de Franck Azéma, resté onze ans en charge de l’équipe première auvergnate, l’ASM s’est retournée vers son ancien adjoint Jono Gibbes, pas mécontent au final de trouver une porte de sortie et de laisser les pleins pouvoirs à O’Gara à La Rochelle. La réciproque était vraie, d’ailleurs, puisque le Stade rochelais n’exigea pas la moindre indemnité à l’ASMCA au moment où les Jaunards paraphèrent le contrat du Kiwi...

Sur ces deux saisons de collaboration en Charente-Maritime ? Gibbes comme O’Gara ne se sont jamais franchement exprimés, leur pacte silencieux jetant un voile pudique qui les honore sur cette " cohabitation " qui n’affecta d’ailleurs pas le rendement de l’équipe, professionnalisme des deux hommes oblige. Reste que leurs retrouvailles sur un banc n’en prennent que davantage de saveur, ne serait-ce que sur un plan strictement sportif. Ancien mentor du paquet d’avants le plus redouté de l’Hexagone, dont il connaît évidemment le moindre rouage, Jono Gibbes parviendra-t-il à dérégler la balle machine rochelaise, et aider ses hommes à lui infliger le premier essai sur ballon porté depuis plus d’une saison ? Au vu de la belle tenue des mauls clermontois depuis le début de la saison, cette possibilité n’est pas à exclure, d’autant que les Maritimes devraient accuser les absences de leurs poids lourds Skelton (suspendu) et Atonio (touché au mollet). De même, la défense auvergnate se devra de trouver des solutions pour empêcher les Rochelais de trouver de l’avancée et de la continuité sur leurs relances de jeu au ras des rucks, où Alldritt, Gourdon et Bourgarit règnent en maîtres. Une autre clé du match que Jono Gibbes sera chargé de donner à ses ouailles tandis que, de son côté, O’Gara va bien devoir finir par trouver un plan B à sa méthode du " taper à la porte jusqu’à ce qu’elle tombe " qui a montré ses limites depuis la dernière finale...

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?