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Le mauvais quart d’heure perpignanais face à Lyon

Par Sébastien Fiatte
  • L'USAP n'a pas trouvé les solutions face à Lyon
    L'USAP n'a pas trouvé les solutions face à Lyon Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Avec une équipe remaniée, l’Usap n’a pas démérité avant de s’écrouler en fin de match.

Avec treize changements sur le XV de départ aligné une semaine plus tôt, lors de la victoire contre Biarritz, Perpignan ne s’attendait pas forcément à réaliser un coup à Gerland. En face, les Lyonnais devaient en plus se racheter après une piètre sortie à Pau, la semaine précédente. Et bien, malgré l’ampleur du score, Perpignan n’a pas à rougir. Vite derrière au score après un essai en force de Demba Bamba et une interception de Charlie Ngatai (0-14. 11e), l’Usap a vite renoncé à taper les pénalités, même au pied des perches (37e). Il a bénéficié de nombreux lancers à cinq mètres, attirant les sarcasmes de Pierre Mignoni envers… son équipe.

Un manque de réalisme criant

«Je retiens qu’on a voulu travailler la défense aux cinq mètres, souriait, un peu jaune, le manager lyonnais, face aux nombreuses fautes locales. Nous leur avons donné l’opportunité d’attaquer dans cette zone, mais ils n’ont pas marqué. Je félicite Perpignan. Le score est lourd contre eux. Ils nous ont perturbés sur le jeu au sol. Ils ont joué. Il y a une identité catalane dominante.» Mais Perpignan, au contraire de son adversaire, n’a pas su marquer sur ses temps forts, se heurtant à la défense adverse et parfois à sa fébrilité dans la zone de marque. «À cinq mètres de la ligne, il nous a toujours manqué quelque chose : quelques centimètres, le geste juste, regrettait Patrick Arlettaz. Ensuite, nous sommes punis. Eux font le bon geste et marquent…» Notamment en fin de match.

Malgré une supériorité numérique après le carton jaune brandi contre Xavier Chiocci à un quart de la fin, Perpignan a lâché prise, donnant une ampleur imméritée au score. «Les dix, quinze dernières minutes me donnent un goût amer, regrettait Patrick Arlettaz. Beaucoup de joueurs ont montré aujourd’hui qu’ils pouvaient jouer en Top 14. C’est une satisfaction. J’aurais préféré que le match s’arrête un quart d’heure avant ! Avec nos moyens, sur le respect, la fierté, la volonté de produire, l’engagement, nous avons été présents contre une équipe largement supérieure.» Autant de valeurs qui pourraient grandement servir dans le futur.

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