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Montpellier peut nourrir des regrets après la défaite face à Toulouse

  • Montpellier aura eu les occasions mais n'aura pas su conclure
    Montpellier aura eu les occasions mais n'aura pas su conclure Patrick Derewiany - Patrick Derewiany
Publié le Mis à jour
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Bien qu’animés d’un état d’esprit irréprochable, les Héraultais ont manqué de pragmatisme pour renverser le champion de France et d’Europe en titre. Dommage.

Le manager montpelliérain Philippe Saint-André ne pouvait pas mieux résumer la situation : « Aujourd’hui, j’ai envie de dire qu’on perd plus trois points que l’on gagne un point de bonus défensif. » Voilà qui en dit long sur la frustration des Cistes, qui ne sont pas passés loin de se payer le scalp du champion de France et d’Europe en titre. À deux petits points. Et encore, les hommes de PSA auraient pu facilement accrocher le match nul si leur ouvreur Paolo Garbisi n’avait pas manqué sa cible en tentant de transformer l’essai de Vincent Rattez, marqué à la 75e minute.

Mieux, ils auraient pu l’emporter. D’abord si l’Italien avait eu un peu plus de réussite dans ses tentatives au pied, puisqu’il laisse cinq points en route : « On manque 5 points au pied, mais je ne peux pas blâmer nos buteurs, balayait Saint-André. Notre ouvreur revenait après trois semaines et demie de blessure et découvrait le Top 14. » Même si l’excuse de la découverte du championnat français nous paraît moins recevable (Garbisi ne dispute-t-il pas sa cinquième saison professionnelle ? N’a t-il jamais joué de match de haut niveau en dix sélections avec la Squadra Azzura ?), PSA a raison de ne pas blâmer son ouvreur, qui vivait là sa première titularisation avec sa nouvelle équipe. Pourquoi ? Parce que ce match, les Montpelliérains ne l’ont pas perdu là-dessus, comme le martelait leur boss du sportif : « Je pense surtout qu’on perd le match en première mi-temps. On ne peut pas dominer autant sans marquer. »

Manque de réalisme

C’est vrai. Les Cistes ont plutôt dominé la première mi-temps. Sauf la première minute, durant laquelle ils ont encaissé un essai marqué trop facilement par Romain Ntamack : « Sur le coup d’envoi on fait une mauvaise relance de jeu, on est deux au lieu de trois alors on perd le ballon », analysait l’entraîneur-adjoint Alexandre Ruiz. Ballon aussitôt écarté et, une poignée de secondes plus tard, aplati par Romain Ntamack dans l’en-but héraultais. Une sorte d’absence qui se prolongea sur les premiers rucks de la partie : « Nous avons perdu 4 des 12 premiers rucks de la partie », assénait Alex Ruiz, déjà très au clair sur ses statistiques.

Ensuite, la tendance s’inversa et le MHR remit la main sur le match : « Nous n’avons plus perdu de ruck de la partie, confirmait l’ancien arbitre international. Mieux, les Cistes ont fait le siège des 22 mètres toulousains : Nous ressentons beaucoup de frustration sur la première mi-temps, car on arrive sept ou neuf fois dans leurs 22 mètres et on ne prend que trois points », rageait le pilier Grégory Fichten, auteur d’une bonne partie pour son centième match sous les couleurs du MHR.

Malgré la déception, le gaucher préférait retenir le positif : « Certes, c’est une courte défaite. Nous en avons connu la saison dernière, mais elles n’avaient rien à voir avec celle-ci. Il ne manque pas grand-chose pour basculer. Il faut garder cet état d’esprit. On était menés de 14 points, et pas par n’importe qui, par le Stade toulousain. » En tout cas, malgré la défaite, le MHR sait maintenant que s’il continue comme ça, il devrait boxer parmi les poids lourds de ce Top 14.

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