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C'est l'heure de vérité pour Grenoble

Par Nicolas ZANARDI
  • Romain Barthélémy et les Grenoblois veulent finir sur une bonne note ce premier bloc. La tâche ne sera pas simple face aux Bayonnais... Photo Jack Robert
    Romain Barthélémy et les Grenoblois veulent finir sur une bonne note ce premier bloc. La tâche ne sera pas simple face aux Bayonnais... Photo Jack Robert Jack Robert
Publié le Mis à jour
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Confrontés à un début de championnat très rude, les Isérois comptent sur cette réception de Bayonne pour franchir un cap et enfin se libérer dans leur Stade des Alpes.

C’est peu dire que le début de saison du FCG s’annonçait corsé, puisqu’il lui réservait d’affronter lors du seul premier bloc les deux relégués du Top 14 et les deux finalistes de la saison dernière, sans oublier un déplacement à Aurillac toujours périlleux à négocier.

De ce chemin semé d’embûches ? Les Isérois se sont tirés tant bien que mal, puisque la réception de l’ogre bayonnais suffira à le faire basculer dans le positif (étant entendu que peu d’équipes, cette saison, devraient résister à l’Aviron) ou dans le négatif (au classement britannique). Du moins, du strict point de vue comptable, puisque l’encadrement du FCG voulant voir quoi qu’il arrive au-delà du résultat sec.

« Honnêtement, quel que soit notre résultat contre Bayonne, on aura réalisé un premier bloc correct, dans le sens où nous avons créé une émulation au sein du groupe, dédramatisait dans la semaine l’entraîneur des trois-quarts Nicolas Nadau. Nous sommes encore dans une phase de construction, alors on peut déjà être content d’avoir créé un état d’esprit et d’avoir trouvé un match référence à Vannes. »

Nadau : « pas grand-chose à perdre »

Là réside probablement le hic. Car si le FCG a bel et bien ramené de Bretagne une victoire sur laquelle il pourra construire sa saison, la donne n’est pas la même devant leur public, face auquel les coéquipiers de Steeve Blanc-Mappaz se sont avérés plutôt timorés. « Le match d’Oyo nous a fait mal à la tête, confirme Nadau. Ce jour-là, nous avons été pris dans l’engagement, pris dans la stratégie, pris dans l’émotion, et c’est peut-être ça qui nous fait douter aujourd’hui. Alors effectivement, peut-être que le fait d’affronter Bayonne va nous permettre d’arriver à nous libérer un peu plus sur le terrain.»

Le sous-entendu étant évidemment que, face au grandissime favori de la division, les Isérois pourront sans honte enfiler le costume d’outsider qui leur sied si bien. Entraîneur du BO lors du légendaire barrage d’accession du mois de juin, Nicolas Nadau ne dit pas le contraire, pour qui le Bayonne d’aujourd’hui est une meilleure équipe que celle qu’il terrassa du côté d’Aguilera. « C’était déjà une équipe très difficile à battre la saison dernière, qui a prouvé toute la saison qu’elle était largement au niveau du Top 14. Et avec son recrutement XXL qui n’a fait que confirmer les déclarations de leur président, je suis effectivement persuadé que cette équipe est encore meilleure que l’an passé, parce qu’elle s’est dotée d’une force de frappe supplémentaire en termes de puissance. Ils veulent remonter, ils l’assument. Contre cette équipe, nous n’aurons pas grand-chose à perdre.» 

Et cela d’autant moins qu’après leur dernière déconvenue à domicile contre Nevers, les Basques ont d’ores et déjà annoncé leur volonté de récupérer les points perdus. « On pourrait se dire qu’on les joue au plus mauvais moment, mais est-ce qu’il y a vraiment un bon jour pour jouer ce genre d’équipe ? faisait mine de s’interroger Nadau. Certes, ils ont probablement été un peu piqués d’avoir concédé des points à domicile mais nous aussi, nous avons peut-être été piqués de ne pas ramener trois points de plus d’Aurillac. » La preuve que, même s’il fait profil bas, ce FCG-là n’en nourrit pas moins de l’ambition.

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