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Le Stade français déjà au cœur d’une opération sauvetage ?

Par Arnaud BEURDELEY
  • Après trois défaites et une dernière place au classement, le manager francilien Gonzalo Quesada a haussé le ton. Les Parisiens doivent à présent réagir.
    Après trois défaites et une dernière place au classement, le manager francilien Gonzalo Quesada a haussé le ton. Les Parisiens doivent à présent réagir. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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La situation comptable du Stade français pousse à une révolte de la part des joueurs ce samedi. Si elle n’a pas lieu sur le terrain, elle se fera peut-être en coulisses…

À Paris, on aime répéter que le Stade français n’est pas un club comme les autres, qu’il a dans son ADN un atypisme rare qui le rend très différent. Il faut dire qu’il a quand même le chic pour se retrouver dans des situations improbables. Et l’on ne parle pas des calendriers, ni des titres en auto-gestion et encore moins de fusion ou de faillite. Il est simplement ici question de sport. Tenez-vous bien. Les Parisiens ont tout de même réussi le tour de force à faire, sur ce début de saison, moins bien qu’Agen la saison dernière. Si, si, promis, juré, craché. Trois matchs, trois défaites, jusque-là, rien ne différencie les deux clubs. Sauf que les Agenais avaient tout de même décroché un point de bonus défensif, là où les soldats roses affichent un zéro pointé, et 111 points encaissés… Le Stade français est-il donc malade ? La question s’impose. L’an passé, le club de la capitale avait été frappé en plein été par un cluster en taille XXL. Le week-end dernier, il y a bien eu encore quelques joueurs secoués par un petit virus les clouant au lit, mais le mal semble plus profond.

Réaction urgente attendue

À Toulon, lors de la dernière journée, la défense parisienne a montré des signes de faiblesses inquiétants. Les deux premiers essais toulonnais ? Des combinaisons de Fédérale 3, ni plus, ni moins. Le plan de jeu offensif ? Non répertorié. Des joueurs qui se jettent les ballons, qui n’avancent pas et qui semblent perdus. Forcément, les murs ont un peu tremblé à l’issue de la rencontre. Le directeur général Thomas Lombard a poussé un petit coup de gueule. Les joueurs ont été mis face à leurs responsabilités. Mardi devait être une journée "off" pour eux, ils ont finalement tous été convoqués à Jean-Bouin. Le débriefing a été musclé pour certains. Le manager Gonzalo Quesada a haussé un peu le ton, ses adjoints aussi. Et les joueurs ont bien compris, en raison de la présence inhabituelle de Thomas Lombard, qu’il était urgent de réagir. Sous peine de quoi ? On dit dans l’entourage du club que des changements pourraient intervenir dans l’hypothèse d’une nouvelle défaite face à Castres ce samedi.

Lors de la dernière intersaison, l’arrivée d’un technicien supplémentaire avait été envisagée. Xavier Garbajosa avait même déjeuné avec Lombard et Quesada. L’affaire, bien avancée, avait finalement fait pschitt. La raison ? Le Docteur Wild s’était renseigné sur l’ancien coach rochelais auprès de Robert Mohr, son ancien directeur sportif à la Wild Academy en Allemagne et au Stade français, aujourd’hui à La Rochelle… Et Gonzalo Quesada avait préféré opter pour Kobus Potgieter officiant déjà au sein du centre de formation parisien. Garbajosa pourrait-il revenir en jeu en raison des résultats récents ? La question se pose, mais ne sera d’actualité que s’il y a défaite face à Castres…

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