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Top 14 - l'Usap a de quoi être fière

  • Aimé-Giral a exulté au coup de sifflet final !
    Aimé-Giral a exulté au coup de sifflet final ! Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Au bout d'une partie à suspense et d'un bras de fer âpre, les Sang et Or ont arraché la décision. Pour une victoire logique, méritée.

Le tour d’honneur de l’Usap aurait pu s’éterniser toute la nuit, samedi. Quand Patrice Collazo a pris la parole en conférence de presse, les Sang et Or n’en finissaient plus de célébrer leur succès avec les bouillants supporters de la tribune Goutta, à l’opposé du terrain. Le bonheur se lisait sur les visages catalans : « Ce n’est pas une finalité mais c’est quelque chose de formidable. On n'a pas gagné le maintien mais tout le monde est très heureux », confirmait, un large sourire aux lèvres, Patrick Arlettaz quelques minutes plus tard.

Heureux car cette victoire, la deuxième à domicile, la première face à un ténor, vient récompenser - très provisoirement - un projet, une foi et beaucoup d'efforts : « Ça reste un exploit face à un club qui a beaucoup d’ambition. On est mission, tout le monde l’est dans le club. Les joueurs ont été récompensés de leur agressivité, de leur investissement. » Les Perpignanais étaient heureux mais aussi et surtout fiers. Car si la partie n’a pas atteint des sommets tactico-techniques, ils ont su forcer leur destin par-delà l’adversité, l’humidité et la peur de perdre. « J’ai trouvé que l’on était libéré : on s’est lâché, on ne les a pas regardés joué, analyse le manager. On doit mener beaucoup plus largement à la mi-temps. Nous avons dominé quasi pendant trente minutes. »

Plus entreprenants balle en main et vainqueurs sans contestation possible de la partie de gagne-terrain, Matthieu Acebes et ses partenaires ont su arracher la décision. Grâce notamment à une conquête renversante, dominée dans un premier temps puis conquérante : « Il faut féliciter les avants, ce match, on le gagne grâce à eux, car ils n’ont rien lâché, souligne Melvyn Jaminet. La mêlée de la 60e minute, c’est le genre de tournants qui fait basculer la partie en notre faveur. »

« Faire pareil en beaucoup mieux »

Par la suite, l’Usap a surtout fait preuve d’une relative sérénité pour confirmer son succès. « On avait ça en Pro D2, cette maîtrise des fins de match, reprend Patrick Arlettaz. Évidemment, il est difficile de le garder en Top 14. Il faut faire exactement pareil que l’an passé mais en beaucoup mieux, en étant plus lucide, plus dense, plus précis, plus forts. C’est la seule chose que l'on peut faire. Si l’on agit différemment, on n’y arrivera pas de toute manière. » La chance, enfin, a souri avec cette occasion en or gaspillée par le RCT. Mais ne sourit-elle pas aux audacieux ? « S'ils la mettent, ils auraient gagné », avoue le technicien. 

Pour l’heure, l’Usap est dans la course, ni plus ni moins. À la bataille. À sa place en Top 14. Elle est debout, vivante et un tant soit peu rassurée. Sa flamme brûle : « L’envie que l’on a montré doit être notre fil conducteur, appuie Matthieu Ugena. On sait que ce sera dur, il y aura des mauvaises passes mais il faut que cette détermination soit notre minimum vital. » Avec son duo d’artistes Tedder-Jaminet, sa profondeur en troisième ligne et quelques jeunes aux idées longues, l’Usap a beaucoup plus à offrir.

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