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Perpignan - Les vérités de Freshwater

  • Perry Freshwater est désormais engagé jusqu’en juin 2024. Photo Icon Sport
    Perry Freshwater est désormais engagé jusqu’en juin 2024. Photo Icon Sport Icon Sport - Alexandre Dimou
Publié le Mis à jour
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L’entraîneur des avants de l'Usap parle du rendement de sa conquête, de la question récurrente de la puissance de son pack ou encore de l’échéance importantissime à venir.

Perry Freshwater est une des chevilles ouvrières de l’Usap et une figure historique du club, lui qui a débarqué en 2003 à Aimé-Giral. L’ancien pilier gauche devenu entraîneur des avants s’est confié sur les sujets qui le touchent et les échéances à venir.

Le titre de meilleur staff du Pro D2

"C’est une récompense qui porte sur l’objectif atteint de la saison passée. C’était un plaisir très éphémère. Notre attention a très vite rebasculé sur le Top 14 et toutes ses exigences. On ne risque pas de l’avoir l’année prochaine (rire)."

Les premières impressions du Top 14

"On a directement pu voir l’épaisseur des packs. Bribe, Lyon, Toulon, c’était du costaud. On est loin d’être les plus lourds, notre engagement doit être maximal. On était contents du succès face à Biarritz et déçus du score à Lyon. Toulon, c’était un gros défi. Il y a eu un niveau d’engagement terrible. Nous n’avions pas touché de telles hauteurs d’agressivité depuis des années."

Le bras de fer contre Pau

"L’équipe enchaîne deux matchs très importants à la maison. Ce n’est pas de la langue de bois de dire qu’ils sont comme deux finales. J’ai beaucoup de respect pour la mêlée de Pau. C’est une équipe agressive mais qui sait être aussi joueuse. Elle connaît la bataille du maintien pour le jouer depuis des années. Elle a la faculté à gagner des matchs à l’extérieur, aussi."

La mentalité du groupe

"Patrick Arlettaz dit régulièrement que l’on joue notre vie, c’est comme ça qu’on le voit. Il ne faut pas avoir peur ni pleurer sur notre sort : peut-être que l’on perdra plus de matchs que l’on en gagnera mais il faut donner tout ce que l’on peut. Les adversaires peuvent venir en courant, il faut qu’ils repartent en boitant. Ça nous a beaucoup aidés de retrouver notre public qui nous apporte une force supplémentaire. Mais il faut savoir que si l’on triche, nos supporters ne le pardonneront pas."

L’inefficacité offensive

"Notre efficacité près des lignes est un vrai problème, pour les avants et les trois-quarts. Nous avions déjà été confrontés à cette difficulté en début de saison dernière. Cette semaine, nous avons longuement travaillé sur les zones de marques en nous lançant des challenges. Il ne faut plus que ce soit un souci mais une arme."

La problématique de la puissance

"On est au courant que l’on a un manque de densité devant. Les autres équipes ont des Skelton, des Lees, des "Tao", des Alainu’uese. Nous n’avons pas ce type de golgoths mais des solutions peuvent être trouvées, il n’y a pas de fatalité. On a pu voir face à Toulon que l’on arrivait à se créer des occasions et à trouver des failles. Il faut maintenant concrétiser sinon…"

La conquête directe

"L’an passé, les stats montraient que l’on manquait de précision en touche. Il y a un gros boulot de réalisé avec les lanceurs au quotidien mais aussi avec l’ensemble de l’alignement pour qu’il y ait une prise de conscience collective sur l’importance des détails. En mêlée, il faut que l’on se mette vite en action et que l’on ne reste pas des heures en place étant donné notre densité. On a eu la chance d’avoir recruté Arthur Joly qui nous apporte son gros vécu, comme Siua Halunokonuka et Davit Kubriashvili. Mike Tadjer est aussi très expérimenté."

Sa prolongation de contrat

"Je ne dirais pas que ça donne du confort car il y a tout le temps de la pression, à commencer par celle que l’on se met soi-même. Mais cette prolongation nous montre que l’on est sur la bonne voie. Ce n’est jamais facile mais c’est le plus beau métier du monde quand ça marche. À la base, entraîneur, ce n’est pas un truc dans lequel je m’étais lancé. Puis Patrick m’avait demandé de l’assister. Je l’en remercie de m’avoir choisi et de m’avoir maintenu en place alors que le club aurait sûrement pu trouver des gens plus compétents."

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