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Rennes - Marcq-en-Baroeul : d’habitude, les Rennais l’emportent…

Par Guillaume CYPRIEN
  • Les Bretons, qui ont déjà perdu chez eux contre Périgueux, vivront un moment important contre un vieux concurrent de la Fédérale 2. Photo Rennes EC Les Bretons, qui ont déjà perdu chez eux contre Périgueux, vivront un moment important contre un vieux concurrent de la Fédérale 2. Photo Rennes EC
    Les Bretons, qui ont déjà perdu chez eux contre Périgueux, vivront un moment important contre un vieux concurrent de la Fédérale 2. Photo Rennes EC
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Des trente ou des quarante points, c’était le tarif, à l’époque, quand le projet rennais, beaucoup plus avancé, rencontrait son embryon nordiste.

L’antériorité du collectif, la meilleure cohésion d’équipe, les choix du recrutement produisaient des écarts conséquents. C’était vrai en Fédérale 2, c’était vrai en Fédérale 1. Les Bretons sont mêmes rentrés dans le livre d’or de Marcq-en-Barœul en leur infligeant un 3 à 39 la saison dernière, ce qui avait mis un terme à leur invincibilité au Stadium de Villeneuve-d’Ascq, qui datait de plus d’un an et demi. À Rennes ou à Marcq, les Brétilliens se trouvaient chez eux. Le classement actuel, la formidable intersaison développée par les dirigeants marcquois et l’impression que le travail de Philippe Caloni a commencé à faire de son équipe une entité solide capable de répondre à n’importe qui, semblent indiquer que ce temps des grandes fessées est révolu. Et de cette confrontation, devenue un classique entre ces deux formations, ce sont les Bretons qui ont beaucoup à perdre.

Une deuxième défaite à la maison ?

Les hommes de Kevin Courties ont déjà manqué un obstacle sur le parcours de leur qualification en phase finale, en s’inclinant assez lourdement chez eux contre Périgueux (20-34). Le parcours produit par les Dordognots depuis ce match d’ouverture a relativisé cet échec mais il est resté dans le marbre du classement. En déplorer un second à domicile contre un autre candidat déclaré à la qualification ne serait pas un bon signe. Et que ce soit contre Marcq-en-Baroeul, qui jusque-là tenait davantage le rôle de partenaire d’entraînement… Les Rennais sont sous la pression du résultat. Ils ont montré à Beauvais, avant la coupure, que le souci de leur avenir les animait réellement. Se trouver relégués à dix-sept points d’écart à vingt minutes du terme et s’imposer sur le gong a demandé qu’ils puisent dans une forme de réaction assez massive. "Nous avons d’abord été très moyens, voir pittoresques, mais le collectif est tellement investi qu’il parvient à trouver des solutions", a apprécié le manager, qui n’a pas non plus brocardé certaines largesses défensives de ses joueurs. "L’important, c’est d’arrêter de commettre toutes ces fautes stupides de par notre indiscipline. Et nos largesses existent parce que c’est un secteur que nous n’avons pas encore vraiment travaillé. C’est normal."

Les Marcquois en profiteront-ils ? À Langon, ils ont tenu le ballon sans parvenir à concrétiser. "Nous avons gagné moche et je suis assez certain que cela ne sera pas possible à Rennes", a commenté Philippe Caloni, qui déclare par ailleurs quelques incertitudes, dont son capitaine Nino Mazot. "Rennes est une très belle équipe, qui joue beaucoup, et qui dispose de deux buteurs très fiables (un seul échec au but pour les Rennais depuis le début de saison, N.D.L.R.). Ce sera forcément compliqué."

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