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Face à Pau, l'Usap a additionné toutes ses peurs

  • Damien Chouly et l'Usap ont manqué le rendez-vous contre un concurrent direct
    Damien Chouly et l'Usap ont manqué le rendez-vous contre un concurrent direct Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Perpignan a craqué de toutes parts, samedi : tactiquement, techniquement, dans la vitesse, l’épreuve de force. Le tout face à un concurrent direct, pour ne rien arranger.

Samedi après-midi, les supporters catalans ont entrevu un scénario rêvé, trente minutes durant : après une entame plutôt convaincante, l’Usap se retrouvait en supériorité numérique à quinze contre quatorze et avec six points d’avance au tableau d’affichage, rendant ainsi crédible le gain d’un troisième succès en cinq journées.

Mais toutes leurs peurs et craintes sont progressivement devenues réalités. Les failles entrevues lors du premier mois de compétition se sont soudainement ouvertes sous leurs pieds, engloutissant leurs espoirs : l’incapacité à concrétiser les temps forts, les limites physiques du paquet d’avants ou encore les approximations des placements défensifs sur les séquences à haute intensité ont précipité la chute de la maison sang et or, dans des proportions étonnantes. Même les acteurs peinaient à expliquer une telle faillite : « Après un match où l’on avait été dominateur dans le combat, on se fait bouffer de partout », souffle Tristan Labouteley. « Le résumé est simple : on est impuissants au moment de conclure, on n’a pas été bons en conquête, on a eu un jeu au pied catastrophique, on a eu une ou deux occasions immanquables, on a été dominé en vitesse », énumérait tristement Patrick Arlettaz. Seule consolation, bien maigre : l’essai inscrit par Genesis Mamea Lemalu, le premier marqué par les Catalans après 261 minutes de disette.

Des retours attendus

Une semaine après l’euphorie d’une victoire de prestige face à Toulon, ce revers sec, sans bonus ni motif de satisfaction, a coupé l’élan du promu : « Je suis déçu mais je ne suis pas abattu, il reste une vingtaine de matchs, relativisait le technicien. Des matchs, on peut en perdre mais pas en étant aussi éloignés de ce que l’on peut faire. Cette prestation ne ressemble pas à ce que font les joueurs depuis deux ans et demi. » Cette défaite cuisante face à un concurrent direct, sur sa pelouse, laisse planer un doute sur Aimé-Giral : l’Usap, relativement efficace sur le début de saison, tiendra-t-elle la distance dans la lutte pour le maintien ? La peur ultime des Catalans deviendra-t-elle la réalité ? Si un tel scénario cauchemar n’est pas condamné à se répéter chaque samedi, le manque de densité du pack et l’incapacité à créer la différence dans la zone de marque commencent à tracasser bon nombre de ses supporters.

Les retours ou les grands débuts des Lam, De La Fuente, Delguy et autres Williane sont attendus avec impatience pour impulser un nouvel élan, notamment au niveau des lignes arrière. Une fois toutes ces forces vives sur le terrain, on en saura plus sur ce que vaut vraiment le promu. Et sur ce qu’il est en droit d’espérer dans l’élite.

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Les commentaires (1)
fifilongagien Il y a 2 années Le 05/10/2021 à 10:31

et oui tout gagner en pro d2 n'est pas un gage de reussite en top 14
la marche a l'air bien haute pour perpignan