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Le TO XIII à la fête avant la finale

Par Didier NAVARRE
  • Le Toulouse olympique à enflammé un stade Ernest-Wallon acquis à sa cause pour l’occasion. Photo Valentine Chapuis
    Le Toulouse olympique à enflammé un stade Ernest-Wallon acquis à sa cause pour l’occasion. Photo Valentine Chapuis - VALENTINE CHAPUIS
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Près de 7 000 spectateurs ont assisté à cette demi-finale victorieuse du Toulouse Olympique face à Batley. Ce fut une réussite sportive et populaire.

Le Toulouse olympique n’avait plus foulé l’herbe du stade Ernest - Wallon depuis 574 jours. Après une si longue absence, les Toulousains ont dignement fêté leur retour sur la pelouse des Sept-Deniers. L’opposition face à Batley s’est conclue par une belle victoire (51-12) avec à la clé, une qualification pour la finale d’accession à la Super League.

Pour cet évènement, les dirigeants toulousains avaient volontairement tenté de relever un défi, celui d’attirer entre 7 et 10 000 spectateurs. Dans l’ensemble, l’objectif a été presqu’atteint puisqu’ils étaient 6 871 spectateurs à être recensés dans les travées du stade Ernest-Wallon. Près de 7 000 qui ont donné du relief, du corps à cette demi-finale. Dans l’ensemble, les organisateurs peuvent être satisfaits. Désormais, ils attendent un peu plus de monde lors de la finale de dimanche soir. Depuis samedi soir, la billetterie est déjà en ligne pour le match le plus important de l’histoire du Toulouse olympique.

 

Un Toulouse à deux visages

Le score final est certes flatteur pour le Toulouse olympique (51-12), mais dans un sens un peu trompeur. Lors de la première période, Batley a été particulièrement coriace. Tom Gilmore et ses coéquipiers ont sacrément contrarié le plan de jeu de Sylvain Houles. Les Bouledogues n’ont pas lâché le morceau. En première période, ils ont collé au score et à l’adversaire. À la pause, Toulouse avait certes la faveur du tableau d’affichage (16-12), mais pas vraiment convaincu.

À la reprise, le Toulouse olympique a levé bien des doutes. Le retour des vestiaires, a été un retour gagnant. Après trois minutes de jeu, Junior Vaivai a bonifié en bout de ligne, la première intention offensive de sa formation. À ce moment de la rencontre, l’écart se creuse (22-12). Avec cette faveur du tableau d’affichage, Toulouse se libère. Les leaders de jeu Mark Kheirallah, Jy Hitchcox, Dominique Peyroux, Tony Gigot, Mitch Garbutt retrouvent leurs sensations. Tel le Roi Midas, tous les ballons qu’ils ont touchés se sont transformés en or. Au fil des minutes, le tableau d’affichage confirme la supériorité toulousaine sur ce second acte. Une seconde mi-temps parfaitement maîtrisée qui atténue un premier acte terne où le Toulouse olympique n’a pas vraiment joué sur sa vraie valeur.

 

Une semaine chargée

Le 10 octobre prochain, le Toulouse olympique a rendez-vous avec l’histoire. Sylvain Houles n’hésite pas à dire « C’est le match historique, un match de cette importance ne peut pas se perdre.» La semaine précédent la finale s’annonce particulièrement chargée. Tout d’abord, il y a des plaies à cicatriser, celle de Latrell Schaumkel (voir interview) lequel a un genou affaibli. Plus que la préparation de cette finale, il y aura de l’émotion à gérer.

Selon toute vraisemblance, la finale face à Featherstone, sera la der du pilier, Rémi Casty. Celui qui était le capitaine des Dragons catalans lors de la mémorable finale de Cup victorieuse en 2018 face à Warrington, ne mérite pas de partir sur un échec. Celui qui a également porté le maillot des Roosters ne peut que sortir par la grande porte. Dimanche 10 octobre, Toulouse ne peut pas se permettre une sortie de route. L’avenir du Toulouse olympique est en Super League.

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