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Face à Chambéry, les Damiers passent par la petite porte...

Par Denis RAVANELLO
  •  Au bout d’une course-poursuite trépidante Valence-Romans faier dans son antre.
    Au bout d’une course-poursuite trépidante Valence-Romans faier dans son antre. Photo MaxPPP
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Dans ce choc de Nationale, les Damiers ont infligé leur première défaite au leader qui ramène de son déplacement dans la Drôme un bonus défensif mérité.

Après la défaite à Dax, Johann Authier avait pointé du doigt, le manque d’ambitions de son équipe « Nous n’avons pas été assez acteurs. » Cette opposition entre un leader invaincu et son dauphin était idéale pour se relancer. Mais Chambéry n’est pas leader par le fruit du hasard, dans une rencontre où le vent aura gêné aux entournures les deux équipes, le leader a su dompter Eole et faire douter les damiers jusqu’au coup de sifflet final.

« Une question d’état d’esprit »

Les Chambériens ont montré les facettes d’une équipe en confiance, qui s’est s’armer de patience en double infériorité numérique, pour en seconde période prendre le jeu à son compte. Du côté des damiers, la soupe à la grimace était de sortie. L’ailier local Tim Giresse par ailleurs excellent se montrait déçu par la prestation d’ensemble du collectif drômois : « Nous retenons les quatre points et un succès face au leader. Oui l’objectif est atteint, mais le contenu est insuffisant. C’est un match frustrant, durant lequel nous n’avons pris aucun plaisir à jouer… J’ai eu peur tout le match surtout à la fin… Une remise en question s’impose. »

La langue de bois n’était pas de mise pour le manager Johann Authier : « L’essentiel est préservé. Nous avons réussi deux ou trois coups d’éclat. Je suis déçu de l’intensité que nous avons mise dans cette rencontre au sommet. Nous avons été incapables de capitaliser notre supériorité numérique dans le premier quart d’heure. En seconde période Chambéry a pris le jeu à son compte, s’est montré agressif, déterminé, nous avons souffert. Il nous reste du travail et dès lundi une remise en question sera à l’ordre du jour… On a gagné c’est ce que je retiens. »

Le discours était bien différent, chez le manager général de Chambéry Cyril Vilain, il était teinté d’une déception logique, le coup passa si près. « On a fait de bonnes choses, je n’ai rien à redire sur notre état d’esprit et l’engagement des gars. Face à une belle équipe nous avons envoyé du jeu. Nous n’avons rien lâché. Mais ce genre de match, il faut le gagner. Le bonus défensif ne suffit pas… »

La touche sauve les damiers

Cyril Vilain l’a souligné : « Nous perdons trop de ballons en touche (sept, N.D.L.R.), c’est beaucoup trop dans un tel match. » Si Chambéry a rivalisé en mêlée, la touche a été le talon d’Achille du leader. Du côté de Valence-Romans, le duo Uys – Armary a fait une belle moisson. Le premier essai est la conséquence d’une prise impeccable de Uys, le maul qui s’en suivait propulsait Van Lill derrière la ligne adverse. Des prises de balles, génératives de mauls où les Damiers ont été dominateurs.

Mais le tournant du match a été le dernier quart d’heure, un Armary impérial, dans des conditions compliquées pour son équipe, se permettait le luxe de « piquer » trois ballons consécutifs sur lancement savoyard. Voilà un motif de satisfaction pour John Authier, et un domaine à rectifier au plus vite pour Cyril Vilain.

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