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Aurillac s'impose au forceps face à Bourg-en-Bresse

Par Jean-Marc AUTHIE
  • Albert VALENTIN (Aurillac).
    Albert VALENTIN (Aurillac). Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Bousculés durant la moitié du match, Aurillac s’est sorti du piège bressan en fin de match. (26-12)

On avait averti qu’Aurillac n’avait plus enchaîné trois victoires depuis un bon moment et que ce ne serait pas facile face à une équipe bressane solide à l’extérieur depuis le début de saison. L’entame de la rencontre ne nous donnait pas raison avec des Cantaliens appliqués, maîtres du ballon, de la touche et de la mêlée. Une domination validée par une première pénalité de Palmier (3-0, 6e).

Le Stade aurillacois joue, enchaîne et multiplie les phases de jeu autour de ballons portés efficaces. La preuve à la 12e où l’on se structure autour de Singer, Kartvelishvili prend le relais en force avant que Bouyssou n’ouvre au large vers Yobo puis une feinte de Palmier pour envoyer Valentin à dame en bout de ligne (8-0). Aurillac est dans le tempo, à deux doigts de doubler la mise à partir d’une touche rondement menée à la ligne médiane, relayée par Motoc, Singer qui se fait la belle, passe à Bouyssou qui transmet au talon Nioradze, repris à 5 mètres (19e).

Un coup pour rien mais surtout, le dernier coup de la première période. Paradoxalement, Bourg-en-Bresse, qui n’a jamais fermé le jeu depuis l’entame, va se réveiller en même temps qu’Aurillac va perdre le fil de son rugby. Plus agressif, les Bressans placent des banderilles, mais se cassent systématiquement les dents sur une défense aurillacoise toujours aussi impeccable.

Un jaune qui change tout

Au retour des vestiaires, Bourg-en-Bresse reste sur sa lancée. À défaut de ne pas avoir concrétisé en fin de premier acte, les Aindinois vont tirer les premiers. Une touche à la médiane parfaitement relayée par Bloemen. Derrière, Campeggia fait travailler les gros puis les trois-quarts qui balayent le terrain avant de trouver Doucet, qui casse enfin le rideau pour aplatir. Madame Groizeleau fait appel à la vidéo pour valider l’essai finalement transformé par Campeggia (8-7, 46e).

Tout est à refaire et même si Palmier redonne de l’air aux Cantaliens (11-7, 52e), c’est toujours Bourg-en-Bresse qui mène la danse et qui ne va pas gamberger longtemps. Dupont trouve une superbe pénaltouche derrière laquelle on se lie parfaitement pour envoyer Jullien dans l’en-but (11-12, 54e). Imprécisions, mauvais choix, fébrilité, ça gronde à Jean-Alric qui tente de secouer les siens. Pari presque réussi sur le renvoi quand Valentin aplatit une seconde fois après une magnifique action d’envergure, initiée par Sagote. Mais la vidéo annulera l’essai (56e).

C’est finalement un fait de jeu qui scellera le sort du match. À la 62e, Ioane se rend coupable d’un placage dangereux et prend un jaune. Palmier passe la pénalité (14-12) et le Stade aurillacois sort enfin de sa torpeur. Les Rouge et Bleu se remettent à jouer avec les gros et les trois-quarts qui retrouvent des espaces. Le capitaine Tison validera cette euphorie par un deuxième essai en force (21-12, 67e). Dix points en supériorité numérique qui changent la donne avant que Yobo ne donne un dernier coup de grâce à la 79e sur un dernier mouvement de qualité (26-12).

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