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Tout finit bien pour Montauban face à Vannes

Par Yanis Guillou
  • Le trois-quarts centre Leka Tupuola a mis au supplice physique la défense vannetaise, au milieu du terrain. Photo DDM
    Le trois-quarts centre Leka Tupuola a mis au supplice physique la défense vannetaise, au milieu du terrain. Photo DDM
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L’USM a disposé de Vannes à Sapiac dans un match globalement maîtrisé, malgré (encore) une frayeur en fin de partie (25-19). le RCV, lui, s’est tout de même rassuré dans la défaite.

Parfois, ce qui fait la différence dans une rencontre de rugby c’est le niveau de confiance des joueurs sur le terrain. Ce Montauban — Vannes, disputé devant 4 500 personnes dans la cuvette de Sapiac, en fut le parfait exemple. D’un côté, il y avait cette puissante équipe de l’USM, sûre de ses forces et bien placée au classement grâce à un premier bloc de très belle facture.

D’un autre, se trouvait une formation vannetaise en plein doute, incapable de retrouver le niveau qui était le sien la saison dernière. Cette fébrilité bretonne fit justement le jeu de Montalbanais organisés dans la première partie de match. Jérôme Bosviel profitait de la maîtrise des siens et de la grosse indiscipline vannetaise pour sanctionner au pied (20 points inscrits au total pour l’ouvreur) et permettre à son équipe de se détacher au score. "On a fait énormément de fautes et on s’est laissé distancer doucement", regrettait le capitaine du RCV, Maëlan Rabut. Jean-Noël Spitzer concédait aussi que "la grosse différence entre les deux équipes, c’était la profondeur de pied de Bosviel." Plus sereins, les hommes de David Gérard ont parfaitement récité leur plan de jeu. Ils profitaient même de leur supériorité numérique, due au carton jaune contre Dumas pour des fautes répétées en mêlée (29e), pour ouvrir davantage le jeu qu’en début de saison. "On a fait un match équilibré pendant 80 % du temps, confirmait David Gérard. Mais on voit qu’en dix minutes, on peut perdre un match."

L’USM joue à se faire peur

Vannes encourageant mais encore fébrile.

Devant de dix-sept points à l’heure de jeu, les locaux se sont fait peur en manquant soudainement de réalisme. "On les a laissés espérer. On doit tuer les matchs plus rapidement", soufflait l’ancien Vannetais Paul Bonnefond. Cette période de doute a permis au RCV d’entretenir l’espoir et de menacer jusqu’au bout les quatrièmes du championnat. Gérard ajoutait : "On manque de stabilité parce qu’on ne se connaît pas encore assez. Il faut savoir se satisfaire de ces quatre points, parce que tout le monde peut se faire surprendre à domicile dans cette Pro D2. Les joueurs se sont mis en difficulté une fois de plus, mais ils vont se la chercher." Du soulagement pour l’USM et des espoirs pour Vannes, loin de ressembler à une équipe lanterne rouge de Pro D2. Entreprenants, les Vannetais n’ont cessé d’y croire et ont eu la possibilité de l’emporter. Mais le manque de confiance criant des hommes en blanc s’est fait sentir. L’essai de Stéphane Ahmed faisait suite à une passe fébrile de Pierre Pagès et la dernière action, une pénaltouche mal négociée, démontrait tout le mal du RCV. "À la fin, on a une stratégie pour jouer dans ce type de scénario mais les joueurs ne l’ont pas exécutée. Sous la pression, on ne prend pas les bonnes décisions et ce qui paraît être un risque, on ne le réussit pas." Tout un symbole, alors qu’un match de la peur se profile contre Agen la semaine prochaine.

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