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Compiègne, l’Afrique du Sud près de chez soi !

Par Guillaume Cyprien
  • Le demi de mêlée Thibaut Vauquier est revenu à Compiègne depuis Beauvais : son retour symbolise les relations de proximité que les deux clubs entretiennent.
    Le demi de mêlée Thibaut Vauquier est revenu à Compiègne depuis Beauvais : son retour symbolise les relations de proximité que les deux clubs entretiennent. Photo DR
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Les Compiégnois ont noué de nouvelles relations avec les voisins de Beauvais. Ce qui a mis un terme à une politique de recrutement de joueurs sud-africains.

Six joueurs de Beauvais ont rejoint Compiègne à l’intersaison. Cette petite migration interne au département de l’Oise est une nouveauté. Elle a été permise par les évolutions différentes de ces deux clubs qui jouaient encore ensemble en Fédérale 2 en 2016. La chute de Compiègne en fédérale 3 et la promotion de Beauvais en fédérale 1 ont créé un espace de deux divisions d’écart qui a ouvert une boîte de dialogue.

Et c’est ainsi que le pilier géorgien David Dadunashvili, quarante ans et cinquante-deux matchs de Pro D2 à son actif avec Tarbes et Massy, a rejoint le club de la forêt. On note surtout un retour au club extrêmement symbolique, celui du jeune demi de mêlée Thibaut Vauquier. Son association avec l’ouvreur Louis Mitchell, et les centres Maxime Rifaut et Olivier Rivière, est une recomposition de la ligne d’attaque qu’ils formaient ensemble en cadet. Cette façon de se reconstruire sur du local tranche avec les expérimentations des années précédentes.

La réserve aussi !

Après la relégation chaotique de 2016 en Fédérale 3 — elle avait provoqué une trentaine de départs — le club avait imaginé construire son retour en Fédérale 2 en activant une politique de recrutement de joueurs sud-africains via un partenariat.

Plusieurs Sud-Africains ont fait le voyage à Compiègne pour ragaillardir cette équipe du sixième niveau national. « C’était un choix très enrichissant, mais très aléatoire aussi, commente le président Olivier Cosset. Nous pouvions accueillir de bons joueurs, et de moins bon. Une stratégie de construction établie sur un moyen terme en considérant notre proximité avec Beauvais nous a semblé préférable. Nous avons d’excellentes relations entre nos deux clubs, et cela nourrit le rugby local, qui manque cruellement d’implantations. » 

Ce nouveau partenariat n’a pas encore porté ses fruits. Avant les matchs de ce week-end, Compiègne n’avait pas encore remporté de victoire après ses deux premières sorties. Mais d’ores et déjà, ces mouvements de joueurs ont provoqué une augmentation de l’effectif et une première révolution : la réserve est redevenue compétitive en se montant capable d’aligner des équipes complètes tous les week-ends. Un premier cap de franchi.

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