Montpellier et le miracle du banc
Dominés pendant cinquante minutes, les cistes ont décroché un point de bonus inespéré, notamment grâce à l’entrée fracassante des remplaçants.
Cela tient peut-être du lieu commun, mais cet UBB-MHR prouve encore une fois qu’une bataille n’est jamais perdue d’avance. On a pourtant bien cru qu’elle était terminée à la 43e minute, quand le talonneur girondin Maxime Lamothe plongea dans l’en-but montpelliérain pour aplatir le quatrième essai des siens, portant le score à 27-6.
Un score pourtant logique, au vu de la domination sans partage des Girondins et, à l’inverse, l’étonnante apathie des Héraultais. Titulaire au coup d’envoi, le centre Thomas Darmon — qui fut l’un des meilleurs Cistes samedi — pestait encore à la fin de la rencontre : « Le match a totalement basculé dans les vingt dernières minutes […] avant cela, on n’y était pas du tout. Derrière, on prenait le feu sur quasiment chaque action. » Même écho du côté du manager Philippe Saint-André : « Sur les cinquante premières minutes, on a perdu toutes les collisions. On avait laissé notre état d’esprit et notre agressivité à Montpellier ».
Quatre points en trois déplacements
Fort heureusement pour eux, les Cistes ont fini par se rebeller. Précisément après le quatrième essai des Girondins : « On s’est réunis et on s’est dit les choses », racontait Darmon. La révolte des Cistes humiliés a été soutenue par l’entrée des remplaçants, qui ont littéralement changé le cours du match : « Le match a complètement tourné sur les vingt dernières minutes. Le banc y est pour quelque chose. À partir de là, on a remis de l’avancée, remis les choses dans l’ordre », racontait Darmon. « Sur la dernière demi-heure, les rentrants ont apporté une vraie plus-value, prolongeait PSA. Le petit Foursans a fait une très bonne rentrée à la mêlée, Ngandebe, Reilhac, Willemse, Devergie, la première ligne… On a mis cette équipe sur les talons. »
Jusqu’au point d’avoir une dernière possession qui aurait pu être celle de la gagne, mais que Martin Devergie a préféré envoyer en touche : « C’est un choix de ma part, que j’assume, posait Saint-André. On n’oublie pas que l’année dernière, on s’est sauvé à l’avant-dernière journée. Un point, c’est bien, même si on aurait pu et dû arracher un match nul. Si l’on juge sur les cinquante premières minutes, ce point est miraculeux. » Un miracle de plus donc, qui prouve que le MHR est devient de plus en plus dangereux loin de ses bases, avec déjà quatre points glanés en trois déplacements.
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